dimanche 9 octobre 2016

''Ni d'Éve ni d'Adam''

J'ai fini lire ''Ni d'Ève ni d'Adam'' d'Amélie Nothomb.
L'auteur est belge mais comme son père était diplomate son enfance était une succession de voyages sans repos. Elle n'est pas née même pas en Belgique, elle est née au Japon. La tragédie a commencé lorsqu'elle a eu 5 ans, elle a dû quitter le Japon avec sa famille. Son père n'avait probablement pas le choix. Elle non plus. Après le Japon, elle a séjourné dans notamment des pays asiatiques, mais selon elle, ces séjours n'étaient pas aussi formidables que celui au Japon. Pour cette raison, elle a gardé ses souvenirs du pays du soleil levant jusqu'à ce qu'elle revienne à l'âge de 21 ans.(selon ''Ni d'Ève ni d'Adam).

Ce livre ''Ni d'Ève ni d'Adam'' fait sans doute un contraste avec ''Stupeur et Tremblement''.
Si le denier est un ouvrage sur ses cauchemars et le désespoir, l'effondrement de sa nostalgie heureuse, le premier est un livre sur ses bons souvenirs, son amour, ses expériences heureuses au Japon.

Simplement c'est une histoire d'amour avec son copain japonais. Dans le livre, les habitudes, la culture merveilleuses, et ses expériences personnelles sont décrits avec humour.  Son copain japonais de l'époque s'appelle Rinri, (Étant japonais, ce prénom est vraiment étrange, je n'ai jamais rencontré ce prénom au Japon. ''rinri'' signifie ''morale'' en japonais). C'était un garçon, étudiant de l'Université, et il était d'une famille aisée. Lorsqu'il accompagnait Amélie, il garait toujours sa Mercedes blanche devant son appartement. Donc même d'un point de vue d'un japonais, c'est un garçon très particulier. Une sorte de prince charmant. Il a un côté insaisissable. Il est toujours calme, toujours gentil, il ne se met jamais en colère. En plus c'est un bon cuisinier.

Leur amour aurait-il pu durer éternellement? Je ne sais pas. Cela devait être une période difficile pour Amélie. Elle était épuisée à cause  d'harcèlement et des humiliations qu'elle vivait au travail. Elle devenait de plus en plus comme un fantôme, Elle aurait pu épouser Rinri, celui-ci le souhaitait au fond, mais elle a finalement décidé de rentrer en Belgique, tranquillement. Peut-être qu'à ce moment-là elle n'avait pas l'intention de revenir au Japon, mais elle ne l'a pas dit à son amoureux. Elle lui a dit justement ''je vais en Belgique demain," et c'était la fin.

Comme le soleil levant qu'elle a vu avec Rinri au sommet du Mont,Fuji, leur amour ont perdu sa forme en instant.

C'est un mot trop simple et trop facile pour conclure un événement. Peut-être que c'était le destin. Elle n'aurait pas pu vivre au Japon en tant que femme du foyer. Elle devait nécessairement devenir écrivaine. Ce choix était juste car elle est maintenant l'une des écrivaines francophones les plus célèbres, en plus grâce à ce livre, leur amour qui était tout de même éphémère est devenu éternel.

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