mercredi 28 décembre 2016

''Jugendgedenken''



''Jugendgedenken'' ist eine Erzählung von Hermann Hesse, die in Deutschland wenig bekannt,  aber sehr beliebt in Japan ist, weil sie in den Lehrbüchern ist.
Der Autor hat am Anfang diese Erzählung als ''Das Nachtpfauenauge'' im Jahr 1911 in einer Münchner Zeitschrift veröffentlicht.
Zwanzig Jahre später hat er diese Novelle umgeschrieben und sie war in einer lokalen Zeitung erschienen.

Hermann Hesse


1931  hat ihn ein japanischer Professor von deutschen Literatur, der Kenji TAKAHASHI hieß, besucht.
Als sie sich getrennt haben, Hesse hat ihm diese Novelle gegeben, damit er sie in dem Zug auf der Rückfahrt lesen konnte.
Seit dem Erscheinen von ''Jugendgedenken'' in japanischen Lehrbüchern im Jahr 1947, wird diese traurige Erzählung immer wieder vom japanischen Volk gelesen.
Die Geschichte lautet wie folgt:Das Protagonist ist ein Junge, der sich für die Sammlung von Schmetterlingen begeistert.
Sein Nachbar Emil ist ganz bösartig.
Als er ihm einen seltenen Schmetterling gezeigt hat, den der Protagonist gefangen hatte, hat Emil begonnen, diesen Schmetterling herabzusetzen.
Seitdem hat der Junge sich entscheiden, ihm keinen Schmetterling mehr zu zeigen.
Dann, hat er gehört, dass Emil ein Nachtpfauenauge gefangen hat.
Der Junge hat Emils Haus besucht, aber er war nicht da.
Er ohne Erlaubnis das Haus betreten und dann das Nachtpfauenauge gefunden.
Der Nachtfalter war unglaublich reizend.
Nach einigem Zwiespalt, hat er ihn gestohlen.
Als er nach Hause zurückgekommen ist, war der Nachtfalter in seiner Tasche in tausend Stücke zerfallen.
Später,  ist er zu Emil gegangen, um sich bei ihm dafür zu entschuldigen.
Aber Emil hat kein Wort gesagt, er hat nur den Jungen mit verächtlichem Blick angesehen.
Zu Hause, hat er allein seine ganze Sammlung zerstört.

dimanche 30 octobre 2016

語学の学習について思うこと

多くの日本人が語学の学習に苦労しています。
私も苦労しています。
でもそれなりに英語とフランス語をやってきて、控えめにいっても使えるレベルにはなりました。
現在はドイツ語を学習中です。

語学を効率的に学習するには、どうすればいいのでしょうか?

以下は私の経験則に基づいた個人的な意見ですが、簡潔に述べてみたいと思います。

まず、初めに言っておきたいのは、語学の学習に効率的なやり方があっても、覚え方は人それぞれだということです。
聴いて覚えるのが得意な人もいれば、書くほうがいい、見るほうがいい、という人もいますし、やはり大事なことは自分にあったやり方を見つけることだと思います。

効果的に語学を習得するにはまず、

1.文法をきちんと勉強する

ことだと私は思います。
会話に特化した語学学校もあり、それはそれで趣味としてなら良いとは思うのですが、ある程度年齢を重ねてから本格的に語学学習を始めるのなら、きちんと文法を学ぶ必要があると思います。
赤ちゃんなら、会話で覚えていくこともできるかもしれませんが、残念ながらある程度大人になった私たちの脳はそれほど柔軟でもありません。
我々の脳は赤ちゃんの脳と違ってすでに様々な情報で満たされています。
自分が一度こうだと信じ切ってしまったものを、今更捨て去るのは難しいです。
発音も、ある程度年を取った後では完全な矯正は難しいです。

「会話を基点にして覚えていく」のではなく、「会話」「リーディング」「リスニング」「文法」と多角的な面から、立体的に外国語という新しいプログラムを頭の中に設定していくのです。

ネイティブは聴いて覚えたんだ、という人がいますが、私はもちろんそれを否定はしません。
でも同時に思うのは、ネイティブだって小学校できちんと文法や単語を習ったんだということです。
我々日本人だって、小学校から中学校にかけて何度も漢字の練習をさせられます。
文法も習いました。
ネイティブだって、勉強しないで習得したわけではない、と私は思うのですが、いかがでしょうか。

2.市販の単語帳を買ってもあまり意味がなかった

これは私のただの経験です。
市販の単語帳って、買ってもあまり見返しませんでした。
おもしろくなくて・・・。
もちろん単語帳が好きで好きでいつも読んでいます、こんなに面白いものはない、単語帳を読むとハラハラドキドキするんだという人もいると思います。
でも私はそうではなかった。
それに単語帳を見ても覚えられませんでした。

なので、オリジナル単語帳をつくることをおすすめします。
てきとうに小さめのノートを買ってきて、そこに自分で読んだ英文記事とか英語の本とかの単語を書き込んでいくのです。
私は思うに、単語というのはそれ単体では非常に覚えにくいです。
しかし、文章の中では文脈からある程度読み取れるので、意味も想像しやすいし、後から見返したときに関連づけて覚えることができます。
単語は文章と常に結び付けながら覚えましょう。
単語は相対化されることによって、類語の細かなニュアンスの違いもだんだん把握できるようになります。

3・書いて覚えるのは非効率

昔は単語をノートにびっしり書いて覚えていたのですが、いやぁ、非効率ですね、これ。
手も痛くなるし、それにあれだけ書いたのにけっこうすぐ忘れちゃう。
口に出して覚えることをおすすめします。
手も痛くならないし、何度も口に出して覚えたほうが定着率がよいです。
ただ、一日数回声に出して覚えておしまい、ではダメです。
4~7日くらい復習し続けてください。
それから、発音できない単語は覚えられないので、できれば発音記号か読み方を覚えてください。
でもこれは人によるかもしれません。
書いたほうがいいという人もいるかもしれません。
なので絶対にこれが正しいというわけではないですね。

4.洋書を読む

洋書をたくさん読みましょう。
練習だと思って。
これはいいと思いますよ。
どのように単語や文法が使われているのかわかるし、何よりリアルな外国語の使い方が頭にバンバン入ってきます。
それに、同じ一冊の本の中で、著者が使う単語って実はけっこう似通っているんです。
本を一冊読んでいると、同じ単語がばんばん目に入ります。
その繰り返しによって、ある程度楽に新しい単語を覚えることができます。

でも初心者のうちは外国語で本を読むのは大変ですね。
わからないことがあれば飛ばしてもいいと僕は思います。

あるいは、日本語で読んでから英語なりフラ語なりで読むのはよいやり方です。
はじめからストーリーが頭に入っているので、よくわからないところがあっても、さほどつっかかるということがないし、意味も想像できます。

5.外国語のラジオを聴く

映画とかでもいいと思うんですけど、僕は会話の情報量がラジオのほうが多いと思っているのでBBCラジオとか、France Interとか、Deutschlandfunkといった会話やニュース中心のラジオを毎日聞いています。
せっかくネットのおかげで簡単にこういったポッドキャストや外国語の音源にアクセスできるので、どんどん利用していきましょう。

個人的に思うのはこんなところです。
後はやはり大事なのは復習だと思います。
記憶が定着するまで、何度も同じことを繰り返しましょう。

みなさんの役に立ったかわかりませんが、これは個人的に私が大事だなと思うことです。
よかったら今日から実践してみてください。

samedi 22 octobre 2016

qui n'a pas de titre

''Seul le travailleur a du pain, seul l'angoissé trouve le repos, seul celui qui descend aux enfers sauve la bien-aimée, seul celui qui tire le couteau reçoit Isaac...qui refuse de travailler s'y voit appliquer la parole de l'Écriture sur les vierges d’Israël ; Il enfante du vent mais qui veut travailler enfante son propre père.''   ---Kierkegaard


Ein Tagebuch auf Deutsch

Ich habe ein Buch gelesen, er heißt "der japanische Verlobte"

Die Schriftstellerin heißt Amelie Nothomb, sie ist Belgiern, aber sie ist in Japan geboren weil ihr Vater ein Diplomat war. Als sie fünf Jahre alt war, musste sie Japan verlassen. Sie war sehr traurig, weil sie Japan nicht verlassen wollte da sie sich als Japanerin fühlte. Das Buch erzählt ihre wirklichen Geschichte wenn sie einundzwanzig Jahre alt war. Sie war nach Japan zurückgekehrt. Sie hat einen jungen Japaner getroffen, der hieß "Rinri". Sie sing ein Liebespaar geworden.

Das Buch wer sehr humorvoll. Während ich dieses Buch gelesen habe, habe ich viel gelacht.

Gestern bin ich zum Vortrag von Amelie Nothomb gegangen. Sie hat das Buch für mich signiert. Ich habe mich sehr  darüber gefreut. Außerdem hat sie mit mir auf japanisch gesprochen. Heute habe ich für mich zwei Bücher von Amelie Nothomb in der Bibliothek ausgeliehen.

mercredi 19 octobre 2016

Le Soir
















Les premiers examens en France et la conférence d'Amélie Nothomb

J'ai fini mes premiers examens en France.
Pour le moment, c'était des examens de latin, de linguistique française, et d'anglais.
J'ai encore d'autres examens mais comme j'ai les vacances de Touissant entre-temps, pour le moment je suis rassuré.

Les examens n'étaient pas particulièrement difficiles. Je ne pense pas que j'ai des notes horribles, au moins j'espère.
Mais l'examen d'anglais était un peu plus compliqué que je prévoyais.
Je n'ai passé aucun examen à l'université japonaise donc je ne sais pas comment les examens sont-ils à l'université japonaise.
Néanmoins, je trouve que les examens en France ont l'air plus libres et moins stressants.
Il y avait même des étudiants qui sont arrivés en retard.
Au Japon, arriver en retard est vraiment intolérable. (S'il y a des gens qui ont le projet d'habiter au Japon, faite-y attention!)
En plus, les sujets que les profs nous ont donnés étaient beaucoup plus courts que je pensais.
Il n'y avait aucune question compliquée.
Les étudiants posaient plutôt des questions librement aux professeurs durant les examens.
On devait écrire les réponses sur des feuilles qu'on avait apportées.
C'est aussi étrange pour moi.
Au Japon, ce sont les professeurs qui préparent les feuilles d'examens avec les sujets aux étudiants. J'imagine bien que les étudiants français qui font leurs études au Japon galèrent.

Aujourd'hui je suis allé à la conférence d'Amélie Nothomb à la librairie Kléber.
Il y a quelques semaines, j'ai emprunté un livre d'Amélie Nothomb à la bibliothèque de mon université.
Un livre s'intitulant ''Ni d'Ève ni d'Adam''.
J'ai beaucoup aimé ce livre car il était plein d'humours, mais couvert d'une tristesse tendre.
Après l'avoir rendu, j'ai regardé sans raison particulière le site officiel de l'auteure.
Il y était écrit qu'elle viendrait à Strasbourg pour faire une conférence dans une semaine.
C'est ce qu'on appelle une petite coïncidence, n'est-ce pas?
Heureusement je n'avais aucun cours le soir le mercredi.

Je suis arrivé à la librairie Kléber.
J'y étais déjà allé pour acheter un livre de Paul Auster.
C'est une jolie librairie lumineuse et propre.
Mais je n'ai pas trouvé ''la salle blanche'' où elle fera une conférence.
J'ai demandé à une employée, elle m'a répondu simplement que la salle se trouvait au 2ème étage.
Je suis monté l'escalier, je l'ai trouvé très facilement.
La salle .était déjà remplie de monde.
Il y avait déjà une longue queue pour demander à Madame Nothomb de dédicacer.
J'ai vu une femme avec un chapeau haut de forme en noir.
C'était bien Amélie Nothomb.
Le chapeau noir, et le costume noir sont sa signe de reconnaissance.
Comme les lunettes rondes de John Lennon.

Lorsqu'on lit ses romans, j'ai honnêtement qu'elle est une personne difficile.
Peut-être cette impression n'est pas tout-à-fait fausse.
Peut-être une personnalité simple qui n'a que de bonté ne servira pas trop à écrire un roman.
Il faut avoir de l'obscurité et de la complexité psychologique.
Quand à Amélie Nothomb, sa complexité est d'abord sa biographie.
Elle est née au Japon, ce fait lui a donné deux dimensions, celle du Japon, celle de l'Occident(Belgique).

Mais Amélie Nothomb que je pouvais voir était en bonne humeur.
Elle .était souriante,
elle prenait des photos amicalement avec ses fans.
Elle buvait de la champagne.

La conférence n'a pas duré très long.
Elle a commencé à 17h, et demi et a fini vers 18h.
Mais pendant ce temps, elle a raconté plein de choses.
Sur son nouveau roman, sur son enfance, sur le Japon, sur l'histoire d'amour occidentale(qu'elle finit dans la plupart des cas par tragédie, ou malheur), sur Jésus.
Personnellement son histoire sur les oiseaux était intéressante.
Elle admire les oiseaux, dominants du ciel. Selon elle, les oiseaux sont des dinosaures qui ont choisi de vivre dans le ciel, les êtres-humains sont aussi des dinosaures, mais nous n'avons choisi de vivre sur la terre.
Elle a dit que choisir de vivre dans le  ciel est plus courageux, qu'elle rêve de voler le ciel une fois par semaine.
Dans son rêve, elle trouve une gymnastique qui lui permet de voler.
Après être réveillé, elle se rappelle encore la gymnastique, elle l'essaie mais elle se rend compte que cet exercice physique ne marche plus.

Même lorsqu'elle n’écrit pas, ainsi, elle est une vraie narratrice.

Elle a dédicacé à tous ses lecteurs qui le souhaitaient.
Moi, je suis en France par chance.
Si je rentre au Japon prochaine fois, je ne pourrai plus revenir en Europe facilement.
Un peu comme Amélie Nothomb ne va plus au Japon fréquemment.
Même si j'admire l'Europe, entre le Japon et la France, une grande distance se trouve.
Entre ces deux pays, des mers, des pays, des villes de différent états existent.
Malheureusement, nous avons des dinosaures qui n'ont pas choisi de voler.
J'ai donc profité de cette occasion.
J'ai choisi ''ni d'¨Ève ni d'Adam" parce que c'est mon premier livre, en plus grâce à ce livre, j'ai pu venir à cette conférence.
Madame Nothomb a reconnu vite que j'étais japonais.
C'était elle qui m'a parlé spontanément en japonais.
Son japonais était maladroit, mais à travers son japonais, Amélie Nothomb de 5 ans qui était née et vivait au pays du soleil levant se voyait carrément.

Elle a dédicacé à moi.
Elle a écrit son prénom en kanji.
''雨理''(Amélie)







Je ne suis pas né en France.
Je n'ai même pas vécu plus d'un an en France.
J'avais déjà 19 ans lorsque j'ai été attiré par la beauté de ce pays.
(donc j'ai beaucoup souffert pour apprendre le français)
Mais je pense que je comprends aussi la sensation de ''nostalgie'' d'Amélie Nothomb.
Même si je ne suis pas français, même si mon français est maladroit, le français et la France m'inspirent toujours la nostalgie comme si j'y avais laissé une partie de mon corps.

dimanche 9 octobre 2016

''Ni d'Éve ni d'Adam''

J'ai fini lire ''Ni d'Ève ni d'Adam'' d'Amélie Nothomb.
L'auteur est belge mais comme son père était diplomate son enfance était une succession de voyages sans repos. Elle n'est pas née même pas en Belgique, elle est née au Japon. La tragédie a commencé lorsqu'elle a eu 5 ans, elle a dû quitter le Japon avec sa famille. Son père n'avait probablement pas le choix. Elle non plus. Après le Japon, elle a séjourné dans notamment des pays asiatiques, mais selon elle, ces séjours n'étaient pas aussi formidables que celui au Japon. Pour cette raison, elle a gardé ses souvenirs du pays du soleil levant jusqu'à ce qu'elle revienne à l'âge de 21 ans.(selon ''Ni d'Ève ni d'Adam).

Ce livre ''Ni d'Ève ni d'Adam'' fait sans doute un contraste avec ''Stupeur et Tremblement''.
Si le denier est un ouvrage sur ses cauchemars et le désespoir, l'effondrement de sa nostalgie heureuse, le premier est un livre sur ses bons souvenirs, son amour, ses expériences heureuses au Japon.

Simplement c'est une histoire d'amour avec son copain japonais. Dans le livre, les habitudes, la culture merveilleuses, et ses expériences personnelles sont décrits avec humour.  Son copain japonais de l'époque s'appelle Rinri, (Étant japonais, ce prénom est vraiment étrange, je n'ai jamais rencontré ce prénom au Japon. ''rinri'' signifie ''morale'' en japonais). C'était un garçon, étudiant de l'Université, et il était d'une famille aisée. Lorsqu'il accompagnait Amélie, il garait toujours sa Mercedes blanche devant son appartement. Donc même d'un point de vue d'un japonais, c'est un garçon très particulier. Une sorte de prince charmant. Il a un côté insaisissable. Il est toujours calme, toujours gentil, il ne se met jamais en colère. En plus c'est un bon cuisinier.

Leur amour aurait-il pu durer éternellement? Je ne sais pas. Cela devait être une période difficile pour Amélie. Elle était épuisée à cause  d'harcèlement et des humiliations qu'elle vivait au travail. Elle devenait de plus en plus comme un fantôme, Elle aurait pu épouser Rinri, celui-ci le souhaitait au fond, mais elle a finalement décidé de rentrer en Belgique, tranquillement. Peut-être qu'à ce moment-là elle n'avait pas l'intention de revenir au Japon, mais elle ne l'a pas dit à son amoureux. Elle lui a dit justement ''je vais en Belgique demain," et c'était la fin.

Comme le soleil levant qu'elle a vu avec Rinri au sommet du Mont,Fuji, leur amour ont perdu sa forme en instant.

C'est un mot trop simple et trop facile pour conclure un événement. Peut-être que c'était le destin. Elle n'aurait pas pu vivre au Japon en tant que femme du foyer. Elle devait nécessairement devenir écrivaine. Ce choix était juste car elle est maintenant l'une des écrivaines francophones les plus célèbres, en plus grâce à ce livre, leur amour qui était tout de même éphémère est devenu éternel.

samedi 8 octobre 2016

Ce que je pense sur le suicide d'une jeune japonaise



Le suicide d'une jeune japonaise de 24 ans fait polémique au Japon.
Elle était employée de ''Dentsuu''(L'agence publicitaire la plus prestigieuse du Japon, l'entreprise est considérée comme celle des élites, il est très difficile d'y entrer), elle était d'environ 20 ans.
Au noël de l'année dernière, elle s'est pendue toute seule.

À vrai dire, le suicide n'est pas rare au Japon.
Lorsque j'habitais à Tokyo, les trains étaient souvent perturbés car il y avait des gens qui se jetaient sur les quais.
Des salariés  étaient énervés car à cause de ces morts, ils ne pouvaient pas arriver à l'entreprise à l'heure.

Mais le suicide de cette japonaise fait particulièrement polémique, selon moi c'est parce qu'elle était diplômées de l'Université de Tokyo(la meilleure université du Japon) en plus comme j'ai dit, elle travaillait dans l'une des grandes entreprises nippones qu'on admire.

Malgré cela, elle a choisi de mettre fin à ses jours.
Peut-être que cette expression n'est pas juste, elle a été assassinée par  son entreprise voire par la société japonaise.
Selon l'actualité, elle était forcée à faire plus de 100 heures supplémentaires par mois.
On se demande pourquoi elle n'a pas démissionné, sans doute la question n'est pas aussi simple.
Au Japon, il y a souvent des harcèlements au bureau, en plus elle faisait une forte dépression.
Écrasée par les paperasses quotidiennes, la pression, elle devait perdre de plus en plus la raison.
En plus elle avait un compte Twitter et à travers son compte, on peut voir sa dépression, sa détresse.
La façon dont elle a été écrasée par une entreprise.

En arrière de cette femme, au Japon, il y a de nombreux gens qui choisissent de se suicider.
Il est tellement surprenant que même des enfants se suicident dans ce pays dont seule son apparence semble propre.

Ce pays est malade. Ce pays a peut-être oublié que ce sont des humains qui travaillent dans la société. Derrière la concurrence, la croissance et décroissance de l'économie, il a dû de plus en plus oublier comment faire face vis à vis des problèmes des hommes.
Par conséquent, les jeunes ont perdu tout intérêt à l'amour, à la vie familiale, la société a engendré beaucoup de gens qui fuient dans l'écran d'ordinateur ou les jeux-vidéos.
Le travail est nécessaire pour vivre, mais il faut se rappeler que la vie n'est pas le travail.


vendredi 30 septembre 2016

Cathédrale de Strasbourg en or


Ce matin, la cathédrale de Strasbourg se brillait en or et comme si elle était très belle, je l'ai prise en photo.
Le ciel de l'Alsace a de multiples expressions. 
Regarder le ciel en Alsace ne m’ennuie jamais.


mercredi 28 septembre 2016

Taretare de bœuf en paquet

La semaine dernière, j'ai raconté mon histoire de taretare de bœuf au restaurant.
Il y a quelques jours, j'ai trouvé des taretares de bœuf au supermarché.
J'en ai acheté par la curiosité.

Voici, c'est celui que j'ai acheté.
Il n'était pas surgelé.


Puis je l'ai ouvert.
Hmm, j'ai tout de même l'impression qu'il est un peu différent que celui de la photo d'image.
Honnêtement, l'apparence n'est pas très appétissante sur cet étape.
Il contient donc deux source, et un taretare de bœuf emballé sous vide.



J'ai dégagé la pellicule. 
La recette est très simple. On mélange de la source avec du bœuf et c'est tout.
Moi, je n'ai utilisé qu'un paquet de source.
Son apparence va ainsi mieux que l'étape précédent.



                              

Bien sûr, il n'est pas aussi savoureux que celui que j'ai mangé au restaurant.
Mais ce n'est pas du tout mal.
On peut y mettre un jaune d’œuf de préférence peut-être?

Le prix n'est pas cher
Lorsque l'on est avide de manger de la taretare de bœuf mais on est fauché, il sera un bon moyen alternatif.

Bon appétit.

                         



jeudi 22 septembre 2016

Taretare de bœuf au restaurant

Aujourd'hui, pour le déjeuner, je suis allé au restaurant.
Je suis timide et même au Japon, j'ai besoin de courage pour aller au restaurant que je n'y suis jamais allé auparavant.
C'est la même chose en France, voire ma timidité est pire mais il est quand même la chance de pourvoir séjourner dans ce pays pendant assez longtemps.
Alors, il faut profiter de cette occasion.

Je m'intéressais au ''taretare de bœuf'' puisque j'aime manger des choses crues (et étrange à mes yeux).
En plus, on dit que normalement les Européens ne mange pas de chose crue.
Jusqu'à ce que les gens confirme la sûreté des sushis, ils hésitaient à en manger.
Mais il y a des exceptions.
Ce sont les huîtres et la taretare de bœuf.
J'aime beaucoup les huîtres  néanmoins je n'ai jamais essayé de taretare de bœuf.

J'ai recherché des restaurants qui servaient cette cuisine sur internet.
J'en ai trouvé un qui en servait et qui était très bien réputé.
Le restaurant s'appelait ''au bon coin d'Alsace''.

Je me suis rendu au restaurant.
La porte était fermée.
Je ne voyais pas l'intérieur.
J'ai eu le courage d'ouvrir la porte et de dire bonjour.

Une femme souriante m'a accueilli.
Ensuite un homme sympathique m'a donné le menu.
J'étais rassuré.
Ce n'est pas un restaurant qui capture des japonais et en cuisine.
Le repas que je voulais commander était déjà décidé.

Je lui ai dit ''taretare de bœuf'' et ''tarte flambée''.
En fait je ne savais pas exactement ce que ''tarte flambée'' était.
Mais le monsieur m'a dit que ''tarte'' est grande.
Ce que j'imaginais était un petite tarte coupée comme un gâteau discret.

Donc cette fois, j'ai renoncé la tarte.

J'ai attendu environ 20 minutes.

''taretare de  bœuf'' dont je rêvais m'est arrivé.
''taretare de  bœuf'' était bien celle que j'imaginais dans ma tête.
Mais elle était accompagnée de pleines de pommes frites et une salade et quatre pièces de pains!



Avec plaisir j'ai entamé ma taretare steak.
Hm,,,le goût est très spécial.
Il est vraiment difficile de décrire ce goût.
C'est la saveur que j'ai rencontré pour la première fois dans ma vie.
La sensation dans la bouche ressemble aux sashimis du thon rouge.
On sens un peu de l'acidité de l'épice qui va bien avec de la pomme frite.
Lorsque j'avale une bouchée, de la viande laisse une saveur du .bœuf dans ma bouche.
J'aimais bien avoir un vin rouge.
Mais j'avais des cours l'après-midi.

La quantité était satisfaisante.
Lorsque j'ai fini mon repas, mon ventre était gonflé.

Je crois que j'ai trouvé un bon restaurant.
La prochaine fois, j'aimerais essayer une ''tarte flambée''.






mercredi 21 septembre 2016

L'hiver s'approche.



Il fait tout à coup froid depuis hier.
Hier, il pleuvait, c'est pour cela que la température a chuté d'une manière si brusque.
Mais en même temps, je ressens que l'hiver s'approche, l'air n'est plus même que celui de la semaine dernière.
Surtout le matin et le soir, il fait froid.

Cela me plaît.
Je ne supporte pas la chaleur.
J'aime le froid, la neige.

Je n'ai jamais vécu l'hiver à Strasbourg.
La ville sera couverte de neige?
Je ne sais pas.

Tout ce que je peux, c'est attendre.

dimanche 18 septembre 2016

Voyage en France (Paris-Strasbourg)

Le lendemain, je me suis levé tôt, vers 6h et demi.
À vrai dire, je voulais dormir un peu plus mais je voulais finir mon petit-déjeuner tôt.

Je suis descendu par l'ascenseur et j'ai salué le réceptionniste.
La salle du petit-déjeuner était petite mais cela lui donnait un côté intimiste.
Il n'y avait que moi.
J'ai pris une baguette, du fromage, des fruits, du jambon.
Une femme m'a demandé si je voulais boire un boisson tels un café au lait, un chocolat chaud, un espresso...
Je lui ai donc demandé un café au lait.
J'ai pris mon temps pour finir mon petit-déjeuner.

Je suis rentré dans ma chambre.
J'ai fait ma valise.
Je me suis reposé dans le lit en regardant la télé jusqu'au midi.

Vers le midi, j'ai quitté l'hôtel.
La gare de l'est était en face de l'hôtel.
J'y suis arrivé en 5 minutes.
Mais mon TGV partait à 13h30.
Donc j'avais encore beaucoup de temps.
J'ai dû attendre dans la salle d'attente et j'en ai profité pour lire  ''L'histoire de Strasbourg''.

Mon TGV est finalement arrivé, je suis monté dedans.
C'était la première fois que je prenais le TGV.
Je n'ai même jamais pris un shikansen(TGV japonais).
L'intérieur avait l'air confortable.
Mais ma place n'était pas à côté de la fenêtre.
Ma voisine était une femme avec des lunettes de soleil, elle était en train de manger des pâtes.
De temps en temps elle téléphonait à quelqu'un.
Peut-être son petit ami.
Un peu plus loin, un couple chinois (ou taïwanais ou hongkongais) bavardaient en chinois joyeusement.
Je pensais qu'ils étaient probablement un couple mais ''le garçon'' était efféminé.
Ils mangeaient du maïs en mettant leur ordinateur sur leurs genoux.

Le TGV était agréablement calme.
Il tremblait très peu.
L'ambiance était apaisante.
En tournant la tête vers ma voisine assise côté fenêtre, j'arrivais à voir les vastes champs de la France.
Au Japon, il n'y a pas beaucoup d'endroit que l'on peut voir l'horizon, à cause du trop grand nombre d'immeubles et de montagnes.

Les deux heures de trajet se sont passées très vite.
On est arrivé à Strasbourg.

J'avais l'intention de passer encore une nuit à l'hôtel car sur les instructions de ma résidence universitaire, il était conseillé d'éviter de venir le premier septembre car il y aurait trop de monde.
Pour cette raison, j'ai intentionnellement retardé ma date d'arrivée à la résidence.
Cet hôtel se situait près de la gare centrale.
Je ne me suis pas perdu.
Ma valise était lourde, le soleil me brûlait la peau.
Je voulais me reposer.

L'hôtel était chic.
Il y avait des antiquités.

Cette fois ma chambre était au premier étage.
Ma chambre était aussi jolie que les décorations de l'hôtel.
Néanmoins plus petite que celle de l'hôtel où j'avais passé une nuit à Paris.
Comme à l'hôtel le Marcel, il y avait un grand lit avec quatre oreillers, dans le coin gauche, il y avait une table.
Il faisait trop frais à cause du climatiseur.

Mais je n'ai pas eu le temps de me reposer.
Tout à coup, je me suis rendu compte qu'on était vendredi.
Cela signifiait que le lendemain ce serait samedi.
Samedi, le secrétariat de la résidence sera fermé et je ne pourrai pas retirer la clé de ma chambre universitaire.
Il était déjà 15 heures et demi.
Le secrétariat ferme à 17 heures selon les informations.

Je me suis dépêché de prendre le bus.
Comme je ne connaissais pas les lieux à Strasbourg, dans le bus, je ne me sentais pas bien et j'étais inquiet.
Vers 16 heures, je suis arrivé à une station qui devait être prêt de la résidence cependant je me suis perdu.
En plus, je n'avais ni internet ni carte.
J'ai dû marcher en suivant mon intuition.
L’inquiétude me dominait de plus en plus.
Si je n'arrivais pas à le trouver avant 17h, je serais forcé de chercher un hôtel bon marché qui me laisse passer deux nuits.
Je me disais que ce n'était pas grave. je perdrais juste inutilement de l'argent et c'est tout...

En marchant, j'ai trouvé des bâtiments qui ressemblaient aux celui que j'avais vu sur Internet.
Mon intuition était bonne, j'ai finalement trouvé ma résidence.
Elle était un peu éloignée de la station.
Aux alentours, il n'y avait rien.

Je me suis rendu au secrétariat et j'ai dit que je voulais retirer ma clé.
La dame de l'accueil m'a donné une clé et m'a dit de vérifier la chambre.
J'ai donc dû essayer de trouver la chambre, mais je n'y suis pas arrivé.
J'ai demandé à quelques habitants de la résidence s'ils ne savaient pas où se trouvait ma chambre, mais personne ne le savait.
Je suis retourné au secrétariat et j'ai dit à la dame qu'honnêtement que je n'avais pas réussi à la trouver.
En fait, elle avait oublié de me dire le code d'entrée.
J'avais envie de soupirer.
Si je n'avais pas de code d'entrée, il était normal que je n'arrivais pas à la trouver.
Cette histoire était vraiment ridicule.

Cette fois, grâce au code, j'ai pu vérifier ma chambre.
Lorsque je suis parti, j'ai dit à la dame d'accueil que je m'installerais le lendemain, elle était d'accord.
Ainsi j'ai pu avoir ma clé.

J'étais épuisé mais j'étais rassuré.
Avant de rentrer à l'hôtel, j'ai acheté du pain à la boulangerie.
J'ai dîné tranquillement à l'hôtel, puis je me suis endormi.

samedi 17 septembre 2016

L'aube de Strasbourg

04/09/2016  6h36 du matin











Voyage en France (CDG - PARIS)

Lorsque je suis descendu de l'avion, j'ai senti le parfum de la France.
L'odeur spécifique de l'Occident, de Paris, différente de celui de mon pays.
Cette odeur m'a réveillé tous mes souvenirs lorsque j'étais en France et que j'avais oublié depuis.
J'ai entendu des conversations en français, cela m'a excité puisque depuis longtemps j'étais avide de parler français.
Je voulais me retrouver dans un monde où personne ne parle ma langue maternelle.

J'étais au Japon, lorsque les attentats de Novembre et l'attentat de Nice ont eu lieu.
Mais à mes yeux, la France n'avait changée.
En entendant des annonces en français, j'ai eu envie de pleurer.

J'ai attendu longtemps(car il y avait beaucoup de monde) pour passer le contrôle d'entrée.
Un contrôleur a regardé mon passeport d'un air ennuyé comme s'il contemplait un insecte mort, puis il l'a tamponné et me l'a rendu.

 Avec d'autres passagers, j'ai attendu l'arrivée de ma lourde valise.
Il était environ dix-neuf heures trente, mais il faisait encore jour.
Oui, je me suis souvenu qu'en Europe, il fait noir assez tard contrairement au Japon.







Pour aller à Paris depuis l’aéroport CDG, RER est le moyen meilleur marché cependant comme ma valise était volumineuse et lourde, j'ai choisi de prendre un taxi.
À la station de taxis, une femme aidaient les voyageurs à prendre le taxi.
Lorsque mon tours est venu, elle m'a dit de prendre un taxi duquel est sorti un homme noir âgé portant une kippa blanche.
Je lui ai dit ''Bonsoir''
Il m'a dit ''Bonsoir''
Je  lui ai dit ''Pourriez-vous aller à l'hôtel le Marcel? si vous ne connaissez pas, déposez moi à la gare de l'est''
Je me suis amusé à regarder le vaste paysage français depuis mon taxi.
Mon sommeil et ma fatigue s'étaient complètement dissipés.

Après environ une heure, je suis arrivé à l'hôtel.
L'entrée de l'hôtel était cachée donc il m'a fallu un peu de temps pour la trouver.
À l'entrée, j'ai reconnu la silhouette d'une fille que je connaissais.
Elle venait d'y arriver pour me voir.
On ne s'était pas vu depuis longtemps mais on s'est reconnu très vite.
J'ai expliqué au réceptionniste qu'elle ne passerait pas une nuit à l'hôtel.
Ensuite, un homme qui parlait avec l'accent arabe nous a guidé.
Il était gai et sympathique.
Ma chambre se trouvait au 3ème étage.
L'hôtel lui-même était haut et étroit,cependant la chambre était assez jolie et assez spacieuse pour une seule personne.
Il y avait une salle de bain et une chambre avec un grand lit et quatre oreillers.
J'ai bavardé assez longtemps avec elle, en mangeant des gâteaux que j'ai apportés du Japon.
Vers 22h, elle est rentrée.
Je me suis retrouvé seul.
J'étais un peu triste.
La fatigue m'a pris soudainement.
J'ai pris une douche.
Après avoir contemplé longuement l'extérieur par la fenêtre(en face il y avait un autre appartement. Je voyais des pièces claires, je voyais distinctement des meubles, une table, une chaise, des étagères...mais il n'y avait personne),je me suis glissé dans le lit. 
Il fallait que je me lève tôt le lendemain pour prendre le petit-déjeuner et puis le TGV.








dimanche 11 septembre 2016

Voyage en France (SAPPORO - SEOUL - PARIS)

1.AVION


À cause d'un typhon qui passait sur l'Archipel nippon, mon vol a été annulé.
J'ai donc forcément dû partir le lendemain, un jour plus tard que la date prévue.
Je me suis réveillé très tôt, vers 4h et demi.
J'avais sommeil mais j'étais excité.

Je suis arrivé à l’aéroport en une heure, j'ai validé mon billet, j'y ai attendu une heure pour prendre l'avion. Comme je prenais ''Korean Air'' afin d'aller en France, j'ai dû faire escale à Seoul.
Lorsque je suis arrivé à l’aéroport Incheon, j'étais déjà fatigué.
Cette fatigue venait peut-être du manque de sommeil.
En plus j'avais légèrement mal à la tête.
J'y ai attendu également environ une heure.
Dans la salle d'attente, il y avait des passagers divers.
Des coréens, des chinois, des japonais, des indiens, des américains, des européens.

Je suis finalement monté dans l'avion.
Je pensais aux 11 heures que je passerai dans l'avion.
Il est effectivement pénible de devoir être enfermé dans un avion pendant une demi-journée,
La lumière artificielle et le ciel bleu clair déréglaient mon rythme.
Heureusement, je n'avais pas de voisin.
La place qui se trouvait à côté de moi n'était pas occupée.
Mais une coréenne avec de grosses lunettes était assise à côté de cette place vide.
Elle ne me dérangeait pas.
Elle était tranquille.
Elle passait la plupart du temps à dormir comme un chat blotti.
Elle était seule.

J'ai pensé à tuer le temps en regardant des films.
Mais je n'ai pas trouvé de film qui avait l'air intéressant.
J'ai enfin cédé et j'ai regardé deux films avant l'atterrissage.
Un était ''Battman vs Superman'', l'autre s'intitulait ''La vache''.

Les deux étaient banals.
Dans 5 ans, j’oublierai ces films que j'ai regardé lors de ce voyage en France.
Mais au moins ils n'étaient pas ennuyants.
Au moins c'était mieux que de perdre mon temps à fixer le vide.

J'ai consacré la plupart de mon temps à lire.
J'ai lu ''La carte et le territoire'' de Michel Houellebecq qu'une connaissance française m'avait emprunté au Japon.
Le livre était déjà usé.
Il m'a dit que si je l'abîmais ou je le perdais, il s'en ficherait.
Cependant, je lui ai promis de lui rendre lorsque je l'aurais fini.

Lui, il reste encore au Japon.
Mais moi je pars en France.




Voyage en France

1.AVION


À cause d'un typhon qui passait sur l'Archipel nippon, mon vol a été annulé.
J'ai donc forcément dû partir le lendemain, un jour plus tard que la date prévue.
Je me suis réveillé très tôt, vers 4h et demi.
J'avais sommeil mais j'étais excité.

Je suis arrivé à l’aéroport en une heure, j'ai validé mon billet, j'y ai attendu une heure pour prendre l'avion. Comme je prenais ''Korean Air'' afin d'aller en France, j'ai dû faire escale à Seoul.
Lorsque je suis arrivé à l’aéroport Incheon, j'étais déjà fatigué.
Cette fatigue venait peut-être du manque de sommeil.
En plus j'avais légèrement mal à la tête.
J'y ai attendu également environ une heure.
Dans la salle d'attente, il y avait des passagers divers.
Des coréens, des chinois, des japonais, des indiens, des américains, des européens.

Je suis finalement monté dans l'avion.
Je pensais aux 11 heures que je passerai dans l'avion.
Il est effectivement pénible de devoir être enfermé dans un avion pendant une demi-journée,
La lumière artificielle et le ciel bleu clair déréglaient mon rythme.
Heureusement, je n'avais pas de voisin.
La place qui se trouvait à côté de moi n'était pas occupée.
Mais une coréenne avec de grosses lunettes était assise à côté de cette place vide.
Elle ne me dérangeait pas.
Elle était tranquille.
Elle passait la plupart du temps à dormir comme un chat blotti.
Elle était seule.

J'ai pensé à tuer le temps en regardant des films.
Mais je n'ai pas trouvé de film qui avait l'air intéressant.
J'ai enfin cédé et j'ai regardé deux films avant l'atterrissage.
Un était ''Battman vs Superman'', l'autre s'intitulait ''La vache''.

Les deux étaient banals.
Dans 5 ans, j’oublierai ces films que j'ai regardé lors de ce voyage en France.
Mais au moins ils n'étaient pas ennuyants.
Au moins c'était mieux que de perdre mon temps à fixer le vide.

J'ai consacré la plupart de mon temps à lire.
J'ai lu ''La carte et le territoire'' de Michel Houellebecq qu'une connaissance française m'avait emprunté au Japon.
Le livre était déjà usé.
Il m'a dit que si je l'abîmais ou je le perdais, il s'en ficherait.
Cependant, je lui ai promis de lui rendre lorsque je l'aurais fini.

Lui, il reste encore au Japon.
Mais moi je pars en France.




lundi 1 août 2016

Tokyo ne dort jamais. L'inondation des lumières. Le temps paralysé. Le paysage nocturne anonyme.
(Paysage de nuit pris d'une chambre de 29ème étage de shinagawa prince hôtel à Tokyo)









vendredi 29 juillet 2016

Pourquoi devons-nous étudier l'histoire?(corrigé)

L'histoire est l'accumulation du passé. Dans l'histoire de l'humanité, des milliers de drames, d'affaires se sont passés. Les Égyptiens ont construit les pyramides, les Frères Lumières ont inventé la cinématographique, Hemingway s'est suicidé avec un fusil, Hitler a tenté de fonder le Troisième Reich. À côté des pays riches, dans les pays pauvres, les gens souffraient de pauvreté, de faim. La nouvelle de la Révolution Française a franchi la mer, elle a atteint au pays du soleil levant. Alors que notre histoire est si chaotique et énorme, beaucoup de gens pensent que l'histoire est anodine en raison que l'histoire est une chose qui se trouve dans le passé, qu'elle n'a pas de capacité de changer des choses qui se passent actuellement. L'histoire contient de nombreux souvenirs de tueries mais ce n'est pas elle qui tue quelqu'un. Cependant selon moi, ce n'est pas seulement des données de choses qui se sont produites.

L'histoire est une sorte de rêve que toute l'humanité partage. Elle doit toujours être objective. Il n'est pas permis d'y insérer un avis personnel de qui que ce soit. Néanmoins on a le droit de l'interpréter comme on croit. C'est une place ouverte où tout le monde est invité sans distinction de race, de langue, de génération. Lorsque j'observe le monde, il est définitivement séparé. Il n'a jamais été uni. L'histoire renouvelle toujours ses souvenirs tragiques bien que personne ne le lui demande. La haine se propage comme si elle était une sorte de virus. Les réfugiés meurent noyés en bateau en Mer Méditerranée. Des policiers blancs tuent des noirs, pour se venger, des noirs tuent des blancs. Un camion a foncé dans la foule qui se massait pour voir le feu d'artifice. Ainsi dans la réalité, même si le monde a changé et la technologie est avancée, il est encore très loin pour que l'humanité s'unisse. Pour cette raison, l'histoire a la valeur précieuse et unique. Je ne sais pas s'il y a d'autre chose, une chose absolument objective et commune dans le monde entier.

Ensuite, l'histoire est le fruit grâce auquel on apprend. Il est vrai que la tragédie ne disparaît pas. Cependant il y a beaucoup de choses qu'on a pu améliorer grâce au passé. Par exemple, après avoir engendré de nombreux morts durant les deux guerres mondiales, on a fait toujours des efforts afin de ne pas répéter la même faute. Certains pays ont des histoires sombres d'esclavage. Dès que l'être-humain a fondé les droits de l'homme, cela s'est amélioré également. Il y a quelques mois, le président américain a réclamé un monde sans armes nucléaires puisqu'il a appris des conséquences terrifiantes même si les gens ont pris beaucoup de temps pour comprendre. En japonais, il y a un proverbe qui dit ''tous les gens prospères s'affaiblissent finalement''. Ils ont découvert ce fait après avoir étudié l'histoire et c'est la vérité. J'imagine que quand ils ont découvert ce fait simple, ils se sont ouverts une autre manière de penser et de vivre. Précisément ils ont appris à vivre discrètement en essayant de bien contrôler l'orgueil du vainqueur. Tous ces exemples nous disent que le monde d'aujourd'hui ne s'est pas fait en une journée. Grâce aux batailles, notre monde peut exister. Puis notre monde sera toujours enchaîné à celui dans 100 ans. Par rapport à la bête, l'humanité possède l'aspect plus évolué du temps. Les animaux ne peuvent voir que le présent, l'humanité peut jeter un regard sur son passé pour créer un avenir plus clair qu'aujourd'hui.  On est un animal qui se souvient, et se souvenir, c'est apprendre.

D'ailleurs, le temps est un lavage. Afin de comprendre une chose dans le fond, normalement énormément de temps est nécessaire. Parce que la société est beaucoup plus emmêlé que l'on ne le pense. Les gens ne comprennent pas souvent lorsque cela se passe devant eux. Lors de la guerre de pacifique, je ne sais pas si les citoyens japonais comprenaient bien la raison et le déroulement de cette guerre, mais soixante-dix ans après, après que des historiens l'ont analysé strictement, on comprend mieux ce qui s'est passé. Cela veut dire qu'il faut être bien éloigné pour comprendre une chose.

Sans souvenir, que serons-nous? C'est le passé qui crée notre identité. Les souvenirs blessent parfois mais ils nous réchauffent également. Enfin c'est ce qu'on appelle l'enrichissement. Dans un monde qui n'a pas de passé, rien ne blesse, rien ne change, rien n'aime. Sans le passé, nous nous perdrions nous-même. Ce monde est plus tragique que la réalité. Donc, sans le passé, l'avenir n'existe pas. Sans l'histoire, nous n'aurions pas existé non plus maintenant. Enfin je pense que c'est une obligation des gens qui vivent au présent de faire des efforts pour les futures générations en gardant notre histoire, en essayant d'améliorer le plus possible nos défauts. Ainsi le monde est fait.  



lundi 25 juillet 2016

Today's English Words

  • rind(v)
  • waxy(ajd)蝋のような<She could slice off waxy yellow rinds from the bottoms of her feets>
  • chisel(v)彫る
  • splinter(n,v)破片、ばらばらにする
  • hull(n)外皮、殻<Frankie was an old hull at the table.>
  • roam(v)wander
  • rove(v)wander, roam
  • slosh(v)液体を跳ね返す<as she sloshed coffee into a white china saucer to cool)
  • teasing(adj)からかう<her dark eyes roved in a teasing way>
  • trifle(v) waste
  • the law(n)police(slung)
  • wail(v) cry<the whistle of the train was wailing in a winter tone>
  • cozen(v)騙す、騙し取る(out, of) 騙して~させる(into)
  • roundabout(adj)遠回りの
  • organ(n)オルガン、orgue
  • watchful(ajd)油断のない、用心した
  • <she walked slowly with a watchful air>
  • pawnshop(n)質屋
  • gutter(n)排水溝<along the gutter she passed some eggshells and rotten lemon peels>
  •  wobbly(adj)titubant<a torn-looking(drunk looking) man with wobbly legs>
  • tint(n)色調 (shade of color) (v)染める
  • stale(adj)淀んだ ⇔fresh
  • damp(adj)wet <he wiped his damp veined dead-white hands on his stained apron>
  • recignition(n)認識
  • wither(v)しぼむ、枯れる<her hand reached automatically to lift the Mexican hat she had worn all summer until that day,but finding nothhing the gesture withered and her hand felt shamed>
  • swell(v)腫れる、肥大する
  • snatch(-es)(n)破片(v)奪い取ること <snatches of orchestra minuets>
  • trudge(v)のろのろ歩く
  • sweep(v)ほうき等で掃除する<a woman sweeping her front porch>
  • hush(n)silince
  • broom(n)
  • ladder(n)はしご
  • commotion(n)動揺、激動
  • lid(n)ふた<the sun burned like an iron lid on her head>
  • lathe(n)ろくろ、旋盤
  • scowl(v)顔をしかめる<she would imagine these conversations as she scowled with a busy expression at a watch>
  • glumble(v)ぶつぶつ文句を言う=complain
  • clang(v)ガランと鳴る<the clock in the tower of the first Baptist church clanged twelve>
  • drowse(v)眠気がさす=doze<there was a drowsing quietness on the street>
  • awning(n)日よけ
  • clinge(v)へつらう、すくむ
  • chatter(v)動物が鳴く、ぺちゃくちゃしゃべる
  • sneeze(n,v)eternuement
  • slack-jawed(n)bouche beante
  • handful(n)一握りの<the soldier stood slack-jawed, surprised, still holding the handful of dollar bills>
  • mutter(v)不平をつぶやく<The soldier mutterd until the pair of them were out of sight>
  • furthermore(adv)Besides, その上、さらに
  • danity(adj)delicate
  • gulp(v)ごくごく飲む<to gulp the beer>
  • freckled(adj)そばかすのある<with his freckled hand>
  • swollen(ajd) (p.p of the verbe''swell'') <he had a thousand little freckles and the only thing that seemed to her pretty was his bright, red curly hair>
  • double-talk(n)まじめなように見えて意味のない言葉<she had the uneasy feeling he had begun to talk a kind of double-talk>
  • partial(adj)<some people are not partial to red hair but to me it's my favorite color=some people don't like red hair....>
  • racket(n)大騒ぎ、騒音
  • shove(v)押す、突っ込む<there was a sudden racket and commotion and three or four soldiers shoved each other into the hotel>
  • probe(v)investigate, examine
  • spite(n)hatred
  • loaf(n)一個のパン、大きめのケーキ
  • cob(n)とうもろこしの穂軸<he was too old to eat corn on the cob>
  • akimbo(adj,adv)両手を腰にあてて
  • coop(v)(beed)閉じ込められている<we all been cooped up in this kitchen and...>
  • holler(v)shout
  • jerk(v)ぐいと引く
  • flaw(n)欠点、弱点(defect, failing)
  • ruffle(v)しわくちゃにする、波立たせる
  • broad(adj)広い<broad, flat nose of Berenice...>  
  •  
All of these words and sentences are from ''the member of the wedding'' of Carson McCullers




dimanche 24 juillet 2016

hôtel

Avant-hier j'ai passé une nuit à l'hôtel où j'ai travaillé durant an un.
Comme j'ai bossé sérieusement et efficacement, et comme je m'entendais bien avec ma boss(je n'ai jamais été grondé par elle), elle m'a gentiment proposé de passer une nuit dans une chambre avec ma famille.

Donc j'ai amené ma mère (parce que mon père et mon frère ne sont pas type de personne qui s'intéresse à ce genre de chose.).
Ma mère a salué à ma boss en lui donnant une boîte de gâteaux
Ma boss lui a salué également.
 Elle nous a amené jusqu'à la réception.
Nous avons reçu la clef du 1509.
Nous avons pris l’ascenseur et nous sommes entrés dans la chambre où nous passons une nuit.

La chambre était adorable.
C'était la chambre la plus spacieuse de l'étage.
Le paysage que je voyais par la fenêtre était vaste et beau.
Je ne savais pas que ma ville était si belle.
Je pouvais voir aussi l'extérieur de la salle de bain.
La chambre était séparée en deux par le lavabo.
La lumière gentille du soleil la remplissait.

En plus, nous avons pu regarder des films gratuitement.
Donc nous avons bu du vin en regardant ''jurasic world''.
Ma mère m'a dit que c'était la deuxième fois qu'elle regardait ce film.
Pour moi, c'était la première fois.
Les dinosaures ont mangé des gens dans le film.
Moi, j'ai mangé du fromage et des yakitoris.

J'avais envie de finir le film, mais nous avions une autre chose à faire.
Alors on est sorti.
Après avoir terminé l'affaire, nous sommes allés au restaurant indien.
J'aime les currys indiens.
Le restaurant se trouvait en sous-sol d'un immeuble vieux.
Il était large mais il n'y avait que très peu de clients.
Cependant le curry était bon.

Nous avons marché, nous sommes rentré à l'hôtel.
J'ai pris le bain public qui se trouvait au plus haut étage.
À part moi, il y avait un grand-père et son grand-fils.
Nous étions tous tranquilles.

Je me suis amusé le paysage nocturne de Sapporo.
J'ai pu voir la tour de télévison.
J'ai pu voir la montagne Moiwa.
J'ai pu voir les lumières des bâtiments qui ne dormaient pas.

Après être rentré à la chambre, nous avons regardé la télé en buvant le reste du vin.

Le lendemain matin, nous avons dû partir.
Il sera probablement la dernière fois que je passe une nuit à l'hôtel à Sapporo.
Parce que ma famille habite ici, ils possèdent un appartement.
Il n'y a pas de raison pour laquelle je dois payer pour descendre à l'hôtel.
Mais c'est pour cela que cette nuit est devenue spéciale et inoubliable. 


jeudi 21 juillet 2016

Journal du 22 juillet 2016

Aujourd'hui, j'ai téléphoné à une entreprise. Un homme a décroché, je me suis rendu compte vite qu'il était français par son accent. (Il ne prononçait pas bien h) mais comme on est au Japon, je lui parlais en japonais, lui aussi. Il parlait assez bien japonais. Mais il semblait qu'il avait un peu de mal à comprendre des mots formels. Je lui ai donc proposé de se parler s'il est d'accord. Alors nous nous sommes parlés en français. J'ai pu dire les chose que je voulais dire. 

Quelque soit la nationalité, ou la race,   Habiter à l'étranger n'est pas simple. Puisque je connais un autre français habitant au Japon, avec sa femme japonaise et ses filles. Il plaint toujours de son travail avec ses collègues japonais.  Enfin il a décidé de rentrer en France. Dans mon bureau, j'ai une collègue lituanienne. Elle dit qu'elle aimerait rentrer à son pays. J'ai aussi un collègue sri lankais, il dit qu'il n'aime pas le Japon. ( tant pis) 

J'imagine qu'ils sont venus au Japon puisqu'ils étaient attirés. Mais après y être arrivé, après avoir trouvé du travail, ils affronte une réalité. Bien sûr, le Japon n'est pas un paradis. C'est un pays qui a beaucoup de problèmes. Ils doivent jeter des illusions sur le pays du soleil levant. Cependant, plaindre toujours de pays où ils ont expatrié n'est pas admirable. Puisque cela peut être un peu pareil mondialement. Je suis japonais et je suis attiré par la culture française, mais si j'habite en France, j'aurais aussi des problèmes. Mais je ne me plaindrai pas. Je ne jugerai pas. Puisque d'abord, ils ne sont pas apatrides. Ils peuvent rentrer, et moi aussi. Ensuite je pense que l'humanité est encore loin de s'unir sans la différence raciale, nationale et culturelle. 

Dans l'Occident, le phénomène des attaques terroristes est tristement répandu. Il y a quelques jours, un chauffeur de camion a foncé dans la foule à Nice, plus de 80 personnes sont devenues victime de cet acte inhumain. En Allemagne, dans un train, un jeune garçon Afghan a attaqué des passagers avec une hache et un couteau. 

Il y a également des terroristes français, mais la plupart des auteurs des attentats sont d'origine étrangère. A cause du racisme, à cause de l'échec sociale, ils n'ont pas pu trouver leur place et identité. Est-ce une vengeance sur l'Occident? Je ne sais pas. Il n'est pas certain. Mais il faut se rendre compte qu'à la base le monde n'est pas impartial. A côté des riches obèses qui bouffent, les enfants pauvres meurent sans raison. C'est le monde. Et personne n'a le choix. Notre travail est de chercher un espoir quelque soit la condition. Le terroriste a massacré les gens innocents car il était probablement  jaloux de ces gens qui s'amusait à regarder le ciel. Mais ils avaient aussi leurs soucis. Dans les victimes il y avait des musulmans. Cet attentat n'a rien à voir avec une dévotion religieuse, ( pourtant je ne dis pas qu'il n'y a pas de relation entre le terrorisme et l'islam) cet acte diabolique vient de l'égoïsme. L'égoïsme détruit autrui et soi. Je crois que l'espoir se trouve toujours en quelqu'un d'autre. 

mercredi 20 juillet 2016

Vers le futur sans armes

Le 27 Mai le président américain Barack Obama s'est rendu à Hiroshima. Après 71 ans de guerre atroce, les deux nations, le Japon et Les États-Unis, ont toujours tenu une bonne relation comme alliance. Malgré des années d'efforts, c,est la première fois qu'un président américain a visite une ville détruite par une bombe atomique. Des désaccords entre ces deux pays n'avaient pas complètement disparu. Le président Obama a visité le musée du Mémorial pour paix dans lequel des objets laissés par les victimes sont exposés, il a également échangé des paroles avec des survivants(la photo sur laquelle Monsieur Obama et un vieux survivant s'embrassaient me semblait comme si c'était un symbole de réconciliation de ces pays.) Pour conclure, le président Obama a fait un discours, il a proclamé un monde sans armes nucléaires.

Sans doute cette visite sera importante historiquement et aura un sens. Cependant, le président Obama est plein de contradictions. Sa contradiction se trouve notamment dans un attaché-case que son secrétaire tenait toujours à la main. Cet attaché-case est appelé ''Nucléaire Football'', il suit toujours le président américain partout  où il va. À l'intérieur, un code secret grâce auquel il peut faire lancer des missiles nucléaires n'importe quand y est caché. Donc il a amené ce code qui pourrait détruire une ville voire un pays au seul centre de l'explosion de a bombe atomique du monde alors qu'en même temps il appelait au désarmement. Ironiquement, en prononçant le discours avec de jolis mots, c'était lui-même qui symbolisait le monde  où les gens désiraient la paix mais un monde impossible à se désarmer.

Néanmoins, je pense que c'est une avancée. Selon une enquête de l'agence japonaise Kyodo, auprès de 115 survivants des bombes atomiques de Hiroshima, le matin du 6 août 1945 puis de Nagasaki trois jours plus tard, près du 80 pour-cent disent de ne pas demander d'excuses. Selon eux, le désarmement nucléaire est plus important qu'entendre des excuses de la part du président. L'issu du désarmement ne se résume pas uniquement aux négociations entre Les États-Unis et le Japon. De nos jours, pas mal de pays possèdent des armes nucléaires non pas dans le but de se protéger mais en réalité pour avoir plus d'influence sur les pays étrangers. Afin d'abolir cette arme prématurée pour l'humanité, il faut que le monde s'unisse. Comme l'exemple du président Obama qui a éloigné le spectre d'une arme atomique iranienne après les négociations, l'humanité devrait apprendre à se comprendre par le dialogue avant qu'il ne soit trop tard. Vers le futur sans la terreur de se ruiner, j'espère que cette visite marquera le premier pas pour la paix mondiale.

vendredi 15 juillet 2016

Pourquoi devons-nous étudier l'histoire?

Pourquoi devons-nous étudier l'histoire ?

L'histoire est l'accumulation du passé. Dans l'histoire de l'humanité, des milliers de drames, d'affaires, se sont passés. Les Égyptiens ont construit les pyramides, les Frères Lumières ont inventé la cinématographie, Hemingway s'est suicidé avec un fusil, Hitler a tenté de fonder le Troisième Reich. À côté des pays riches, dans les pays pauvres les gens souffraient de pauvreté, de faim. La nouvelle de la Révolution française a franchi la mer, elle a atteint jusqu'au pays du soleil levant. Alors que notre histoire est si chaotique et énorme, beaucoup de gens pensent que l'histoire est anodine en raison que l'histoire est une chose qui se trouve dans le passé, qu'elle n'a pas de capacité pour changer des choses qui se passent actuellement. L'histoire contient de nombreux souvenirs de tuerie mais ce n'est pas elle qui tue quelqu'un. Cependant selon moi, ce n'est pas seulement des données des choses qui se sont produites.

L'histoire est une sorte de rêve que toute l'humanité partage. Elle doit toujours être objective. Il n'est pas permis d'y insérer un avis personnel de quelqu'un. Néanmoins on a le droit de l'interpréter comme on croit. C'est une place ouverte tout le monde est invité sans distinction de race, de langue, de génération. Lorsque j'observe le monde, il est définitivement séparé. Il n'a jamais été uni. L'histoire renouvelle toujours ses souvenirs tragiques bien que personne ne le lui demande. La haine se propage comme si c'était une sorte de virus. Les réfugiés meurent en bateau en mer Méditerranée. Des policiers blancs tuent des noirs, pour la vengeance, des noirs tuent des blancs. Un camion a foncé dans la foule qui se massait pour voir le feu d'artifice. Ainsi dans le réalité, même si le monde a changé et la technologie est avancée, il est encore très loin pour que l'humanité s'unisse. Pour cette raison, l'histoire a la valeur précieuse et unique. Je ne sais pas s'il y a d'autre chose, une chose absolument objective et commune entre le monde entier.

Ensuite, l'histoire est le fruit duquel on apprend. Il est vrai que la tragédie ne disparaît pas. Cependant il y a beaucoup de choses qu'on a pu améliorer grâce au passé. Par exemple, après avoir engendré de nombreux morts durant les deux guerres mondiales, on a fait toujours des efforts afin de ne pas répéter la même faute. Certains pays ont des histoires sombres de l'esclavage. Dès que l'être-humain a fondé le droit de l'homme, cela s'est amélioré également. Il y a quelques mois, le président américain a réclamé le monde sans armes nucléaires puisqu'il a appris ses conséquences terrifiantes même si les gens ont pris beaucoup de temps pour comprendre. En japonais, il y a un proverbe qui dit ''tous les gens prospères s'affaiblissent finalement''. Ils ont découvert ce fait après avoir étudié l'histoire et c'est la vérité. J'imagine que quand ils ont découvert ce fait simple, ils ont ouvert une autre manière de penser et de vivre. Précisément ils ont appris à vivre discrètement en essayant de bien contrôler l'orgueil de vainqueur. Tous ces exemple nous disent que le monde d'aujourd'hui n'est pas fait en une journée. Grâce aux batailles des gens procédés, notre monde peut exister. Et notre monde serait toujours enchaîné à celui d'après100 ans. Par rapport à la bête, l'humanité possède l'aspect plus développé du temps. Les animaux ne peuvent voir que le présent, l'humanité peut jeter un regard sur son passé pour créer un avenir plus clair qu’aujourd’hui. On est un animal qui se souvient, et se souvenir, c'est apprendre.

D'ailleurs, le temps est un lavage. Afin de comprendre une chose dans le fond, normalement énormément de temps est nécessaire. Parce que la société est beaucoup plus emmêlée que l'on pense. Les gens ne comprennent pas souvent lorsque cela se qui se passe devant eux. Lors de la guerre de pacifique, je ne sais pas si les citoyens japonais comprenaient bien la raison et le déroulement de cette guerre, mais après 70 ans, après que des historiens l'ont analysé strictement, on comprend mieux ce qui s'est passé. Cela veut dire qu'il faut être bien éloigné pour comprendre une chose.

Sans souvenir, que serons-nous ? C'est le passé qui crée notre identité. Les souvenirs blessent parfois, mais ils chauffent également. Enfin c'est ce qu'on appelle l'enrichissement. Dans un monde qui n'a pas de passé, rien ne blesse, rien ne change, rien n'aime. Sans le passé, nous perdrions nous-même. Ce monde est plus tragique que la réalité. Donc, sans le passé, l'avenir n'existe pas. Sans l'histoire, nous n'aurions pas existé non plus maintenant. Enfin, je pense que c'est une obligation des gens qui vivent au présent qu'on doit faire des efforts pour enchaîner le monde aux gens d'après 100 ans en gardant notre histoire, en essayant d'améliorer le plus possible nos défauts. Ainsi, le monde est fait. (808 mots)

jeudi 14 juillet 2016

Travailler moins est-ce vivre mieux? (bac blanc)



Le travail a rapport indissociable avec la vie parce qu'on passe la plupart d'une journée au bureau. Si le travail est plaisant, la vie le deviendrait également, si le travail est pénible, la vie deviendrait aussi douloureuse. D'abord, quel est l'objectif de travailler ? Premièrement c'est pour gagner de l'argent. Sans argent, on ne peut vivre. Donc finalement, c'est pour vivre en créant une vie meilleure. Cependant, les conditions concernant le travail n'est pas aussi simple. S'il y a des milliers d'emplois, cela signifie qu'il y a aussi des milliers de conditions différentes. Par exemple, les salariés souffrent souvent de harcèlement, de pression, de rémunération insuffisante etc. Le mot anglais ''Burn-out'' définie ''l'épuisement professionnel qui rend des gens apathiques, déprimant.'' Ce qui se passe dans telle situation est l'inversement du processus et du but. À la base, on aurait travaillé afin de vivre, mais dans certaines conditions, les gens vivent pour travailler.

Entre l'employé et l'employeur, le travail est un échange. L'employé offre une main d’œuvre, l'employeur lui rend le salaire égale à son travail. Donc il y a des choses consacrées lors de cet échange. Selon moi, la chose la plus précieuse sacrifiée, c'est le temps. Si une personne travaille pendant 8 heures, cela signifie simplement une perte de 8 heures de liberté. C'est un échange du temps avec la liberté. D'ailleurs le temps une fois perdue ne reviendra jamais, on ne peut le racheter non plus. Lorsque je me demande si travailler moins est vivre mieux, d'abord je pense qu'on peut dire que travailler moins ne restreint pas la possibilité de vivre mieux alors que forcer de travailler plus la restreint tout de même. Si on travaille moins et si on n'a pas d'inquiètude financière, cela veut dire qu'on peut faire plus de choses à son gré. Si vous êtes un jeune père avec un nouveau né, vous pourriez avoir plus de temps avec votre famille. Si un scientifique doit faire un travail qui ne l'intéresse pas, il pourrait étudier ce qu'il veut. Si vous êtes un voyageur, vous pourriez visiter plus de pays. C'est un exemple excessif néanmoins, dans l'antiquité au Grec, pendant que les esclaves faisaient la corvée, les philosophes développaient les mathématiques, la philosophie, la musique, l'astronomie. Sans la force d'esclaves, la prospérité de l'Empire du Rome n'aurait pas été achevée.

Dès que le capitalisme est né avec la Révolution industrielle en Europe, l'humain a continué à se battre contre l'exploitation des capitalistes. Même si les gens d'aujourd'hui ont oublié, la société qu'on vit dans laquelle est l'un des fruits de ces batailles. Par rapport à l'époque les employés dans les usines étaient toujours menacés d'être licenciés très facilement en raison qu'il y avait des remplaçants partout, la situation concernant les conditions du travail s'est améliorée durant des siècles. C'est l'un des résultat de bataille pour le droit de l'homme, et les gens se battent encore aujourd'hui pour demain, autrement dit afin de vivre mieux. Depuis quelques mois, nous avons vu les manifestations contre la loi El Khomri. La loi qui facilitera licencier les employés et les forcer de travailler plus. Les gens se sont indignés puisque tout simplement ils veulent vivre mieux et ils savent au moins que travailler pour l'entreprise, travailler plus ne sont pas dans leur notion d'une vie meilleure.

Dans le monde de la science fiction, le sujet de machines travaillent pour l'humanité dans l'avenir est souvent abordé. J'ai tout de même l'impression que cela approche peu à peu à la réalité. Certains métiers ont déjà disparus. Lorsque j'étais enfant, la caisse automatique n'existait pas encore. L'intelligence artificielle développe sa capacité d'une vitesse incroyable. Un logiciel du jeu go, a gagné contre le champion mondial du go. Pour le moment, beaucoup de monde s'inquiètent si de nombreux emplois sont supprimés à cause du développement robotique. C'est possible. On dit également que dans le futur loin, les machines font tout pour l'humanité, et l'être-humain n'aurait rien à faire. C'est aussi possible. Cependant je doute que le robot rend les gens paresseux. Parce que selon moi, l'humanité est un animal ''qui ne peut pas faire ne rien faire''. Notre cerveau est trop hypertrophié pour être paresseux. C'est un animal qui se bat. On est différent que la bête puisque l'on a toujours envie de créer. Si l'humanité était si apathique et instinct, on aurait pu rester nu et vivre en chassant des animaux avec des lances primitives. Mais c'était un choix, pas hasard qu'on a appris à brûler, tricoter, construire des baraques afin de se protéger et de vivre. J'ai envie de croire que tous ces efforts étaient pour vivre mieux et que c'est la nature unique que seulement l'humanité possèdent. Alors, j'aimerais conclure que la diminution du travail nous laisserait encore le temps libre afin d'élargir la possibilité humaine.(803 mots)