3. La Lune et la pluie
Le lendemain, j’ai pris le métro pour me rendre à la grande maison. J’ai traversé le même pont que la veille et je suis venu jusqu’à l’entrée du bois. Sous le ciel grisâtre et pluvieux, le bois semblait encore plus ténébreux que la veille. Le sentier était couvert de boue et de feuilles mortes. Des insectes étaient noyés dans des mares. .
J’ai marché d’un pas rapide, mais la boue m’en empêchait. J’avais l’impression que plus je marchais, plus la maison s’éloignait. Lorsque je suis sorti du bois, j’étais trempé de pluie de la tête aux pieds. De la boue entrait dans mes chaussures.
Passé par le jardin abandonné, j’ai ouvert la porte de la maison. De l’autre côté se tenait la vieille domestique. « Excusez-moi pour le retard. Il y a une averse et… », ai-je dit. Elle m’a donné une serviette et s’est mise à marcher dans le long couloir. Je me suis précipité à la suivre. De mes cheveux tombaient sur le plancher des gouttes d’eau, en créant des taches ressemblant à des pétales de fleur. Au bout du couloir, la domestique a ouvert la porte. De l’autre côté de la porte s’étendait une pièce vaste, un salon propre contrairement à ce que j’imaginais par l’apparence délabrée de la maison. Madame Alekhine était assise sur le canapé. Elle portait aujourd’hui une robe blanche. Elle a posé sur la table le livre qu’elle était en train de lire, et m’a dit : « Bonsoir ». « Je suis désolé…il a commencé à pleuvoir et je n’avais pas de parapluie…. – Vous allez attraper froid...Je reviens », m’a-t-elle dit et elle est partie. Quelques instants plus tard, elle est revenue avec une chemise masculine. « C’était à mon mari. J’espère que ce ne soit pas trop grand pour vous », m’a-t-elle dit. La domestique m’a conduit dans la salle de bain où je me suis changé. La chemise impeccablement blanche et amidonnée dépassait légèrement ma taille. J’ai retroussé les manches et je suis revenu au salon. « Ça vous va bien », m’a dit Madame Alekhine. Je me suis assis sur le canapé. La vieille domestique m’a servi un café. Dans le salon, il y avait une grande fenêtre par laquelle on voyait une fontaine. Derrière, on voyait la salle de bain où j’étais tout à l’heure. J’ai compris que cette maison était carré, et le centre du bâtiment était cette cour où il y avait la fontaine.
Le salon était plus simple que ce que je ne le pensais. Sur une armoire était mise un tourne-disque qui avait l’air vieux. L’étagère était remplie de disques. Sur le mur était accroché une gravure représentant un coquillage posé sur la plage. Chaque sillon était soigneusement gravé. Sur la surface parasitaient des balanes telles des pores.
À un moment donné, Madame Alekhine a ouvert la bouche :
« Vous allez mieux maintenant ?
- Oui. Je vous remercie », ai-je dit en posant mon café.
Elle semblait plus douce que la veille. Un silence s’est installé un certain temps. Le bruit de de la pluie remplissait la pièce.
« Ma fille, Lune…est tombée dans le coma quand elle avait treize ans, m’a-t-elle dit. C’était un accident. »
J’ai cherché des mots dans ma tête, mais en vain. Mais je comprenais mieux la situation que la veille. Sa fille est tombée dans le coma il y a quelques années. Finalement, elle s’est réveillée. Cependant, il lui a resté des séquelles mentales ou physiques qui l’empêchaient d’aller à l’école.
« Je suis désolé, ai-je dit.
- Ne vous en faite pas. Elle va bien. Aimeriez-vous voir votre élève ? Hier, je lui ai parlé de vous……Elle est très contente et elle attend de vous voir avec impatience », m’a-t-elle dit.
Nous sommes entrés dans une petite pièce qui se trouvait au bout du salon. Au centre la pièce, il y avait une table sur laquelle était mise une vieille machine à écrire, à moitié dissimulée sous l’avalanche de nombreuses feuilles de papier. Il y avait une grande armoire qui couvrait entièrement le mur. La dame l’a ouverte. C’est alors que j’ai découvert que c’était une fausse armoire pour cacher une porte. De l’autre côté de la porte se trouvait un escalier conduisant au premier étage et au sous-sol. Il y avait également un ascenseur exigu qui ne semblait pas être utilisé depuis longtemps.
Nous avons monté l’escalier. Dans le mur un seul vitrail représentant une femme était incrusté. À cause de gouttes de la pluie, elle semblait pleurer.
Au premier étage, nous sommes débouchés sur une pièce sans aucune porte ni fenêtre où il n’y avait rien d’autre qu’une étagère. L’escalier durait encore en haut. J’ai pensé que nous allions monter au deuxième étage, mais la dame s’y est arrêtée. Elle a poussé l’étagère, qui est par la suite tournée. C’était une porte camouflée. J’ai pris une encyclopédie tombée par terre. Toutes les pages étaient blanches.
À l’autre côté de la fausse étagère, se trouvait un lavabo et des toilettes. Le miroir était terni, ce qui signifiait qu’un certain temps s’était écoulé depuis qu’une personne a miré son visage dans la glace pour la dernière fois. Madame Alekhine a ouvert la porte à côté des toilettes.
Une chambre obscure s’étendait. Un faisceau de lumière s’introduisait à travers l’entrebâillement des rideaux fermés. Il y avait un piano droit, une armoire et une table. Au bout de la pièce, un lit était mis. Quelqu’un semblait couché, mais de ma position, je ne pouvais pas voir son visage.
Madame Alekhine a avancé vers la fenêtre, et tout d’un coup elle a ouvert les rideaux. La lueur de la lune a éclairé la pièce. J’ai regardé par la fenêtre. À l’opposé de l’endroit où je voyais une autre pièce de la maison. En bas, il y avait la fontaine que j’avais vue tout à l’heure. Comme la maison était carré, personne ne voyait l’intérieur de cette pièce à moins que ce ne soit pas un oiseau.
La dame caressait tendrement les cheveux d’une fille couchée sur le lit. On voyait la poitrine de sa chemise de nuit. Si je prêtais l’oreille, je pouvais entendre sa respiration imperceptible. Ses cheveux étaient châtains et avaient l’air souples. Les mains croisées sur le cœur, la fille dormait paisiblement.
« Lune ? Monsieur le nouveau répétiteur est venu te voir », a dit sa mère en caressant sa joue.
La fille demeurait silencieuse, mais sa mère l’ignorait. Elle a continué à lui parler toute seule :
« C’est un jeune homme charmant et intelligent. Il va s’occuper de toi désormais ».
Immobile, la fille n’a pas émis un mot.
« Euh, elle semble dormir très profondément. Ce serait mieux que je revienne à tout à l’heure ou un autre jour, ai-je dit humblement.
- Veuillez-vous lui vous présenter. Elle est ravie de vous rencontrer.
- Mais… ».
J’ai essayé de lui contredire, puis j’ai avalé mes mots, car je me suis rendu compte qu’elle me transperçait d’un regard résolu comme si elle disait qu’elle ne tolérait aucune objection contre elle.
Craintivement, je me suis approché du lit. À son chevet, je me suis présenté : « Euh…Bonjour, Lune. Je suis enchanté de te rencontrer. À partir d’aujourd’hui, je travaille comme ton répétiteur…et, voilà, n’hésite pas à me dire s’il y a des choses que tu voudrais particulièrement apprendre, la littérature, les mathématiques, chimie, malheureusement je ne peux pas t’apprendre la musique, mais…euh, voilà ». Et j’ai doucement pris sa main et l’a agitée quelques fois en guise de salutation.
J’ai regardé à mes côtés. Madame Alekhine avait l’air contente. Les yeux fixés sur moi, elle m’adressait un plein sourire. Pendant ce temps, la fille n’a jamais ouvert les yeux. Son sommeil semblait si profond qu’elle ne se réveillerait pas même si un éléphant faisait des claquettes à son chevet.
« Nous allons commencer dès le lendemain, m’a-t-elle dit. Elle est fatiguée aujourd’hui », m’a-t-elle dit. Je me suis demandé comment on pouvait savoir si la jeune fille était fatiguée ou pas, mais je me suis tu. Puis, ma patronne m’a donné une enveloppe.
À l’intérieur se trouvaient une clef et les billets de trois milles euros.
« Vous savez maintenant comment arriver à la chambre de ma fille. Venez à 9 heures du matin et la leçon doit se terminer à 5 heures du soir. De midi à 14 heures vous aurez une pause et un repas », m’a-t-elle dit.
J’aurais voulu lui demander si sa fille dormait toujours aussi profondément ou si elle se réveillait à certaines heures, mais aucun mot n’est sorti de ma bouche.
Au rez-de-chaussée, je lui ai proposé de rendre la chemise qu’on m’avait prêtée, mais elle m’a dit que ce n’était pas la peine. La domestique m’a donné des bottes quand je quittais la maison. J’ai ainsi laissé mon vêtement et mes chaussures. Je les ai remerciées et je suis sorti.
Lorsque j’en suis sorti, la pluie avait cessé et la nuit était tombée. Le sentier dans le bois était encore plus boueux que tout à l’heure, et il était devenu comme une mare. À travers les feuilles des arbres, la lune projetait une lumière blanche aux alentours. Je me suis retourné pour regarder la maison. De là où j’étais, je ne voyais pas la chambre de Lune. La porte de fer s’est fermée en grinçant. Je songeais à la fille dormante dans la pièce secrète.
Le lendemain, j’ai pris le métro pour me rendre à la grande maison. J’ai traversé le même pont que la veille et je suis venu jusqu’à l’entrée du bois. Sous le ciel grisâtre et pluvieux, le bois semblait encore plus ténébreux que la veille. Le sentier était couvert de boue et de feuilles mortes. Des insectes étaient noyés dans des mares. .
J’ai marché d’un pas rapide, mais la boue m’en empêchait. J’avais l’impression que plus je marchais, plus la maison s’éloignait. Lorsque je suis sorti du bois, j’étais trempé de pluie de la tête aux pieds. De la boue entrait dans mes chaussures.
Passé par le jardin abandonné, j’ai ouvert la porte de la maison. De l’autre côté se tenait la vieille domestique. « Excusez-moi pour le retard. Il y a une averse et… », ai-je dit. Elle m’a donné une serviette et s’est mise à marcher dans le long couloir. Je me suis précipité à la suivre. De mes cheveux tombaient sur le plancher des gouttes d’eau, en créant des taches ressemblant à des pétales de fleur. Au bout du couloir, la domestique a ouvert la porte. De l’autre côté de la porte s’étendait une pièce vaste, un salon propre contrairement à ce que j’imaginais par l’apparence délabrée de la maison. Madame Alekhine était assise sur le canapé. Elle portait aujourd’hui une robe blanche. Elle a posé sur la table le livre qu’elle était en train de lire, et m’a dit : « Bonsoir ». « Je suis désolé…il a commencé à pleuvoir et je n’avais pas de parapluie…. – Vous allez attraper froid...Je reviens », m’a-t-elle dit et elle est partie. Quelques instants plus tard, elle est revenue avec une chemise masculine. « C’était à mon mari. J’espère que ce ne soit pas trop grand pour vous », m’a-t-elle dit. La domestique m’a conduit dans la salle de bain où je me suis changé. La chemise impeccablement blanche et amidonnée dépassait légèrement ma taille. J’ai retroussé les manches et je suis revenu au salon. « Ça vous va bien », m’a dit Madame Alekhine. Je me suis assis sur le canapé. La vieille domestique m’a servi un café. Dans le salon, il y avait une grande fenêtre par laquelle on voyait une fontaine. Derrière, on voyait la salle de bain où j’étais tout à l’heure. J’ai compris que cette maison était carré, et le centre du bâtiment était cette cour où il y avait la fontaine.
Le salon était plus simple que ce que je ne le pensais. Sur une armoire était mise un tourne-disque qui avait l’air vieux. L’étagère était remplie de disques. Sur le mur était accroché une gravure représentant un coquillage posé sur la plage. Chaque sillon était soigneusement gravé. Sur la surface parasitaient des balanes telles des pores.
À un moment donné, Madame Alekhine a ouvert la bouche :
« Vous allez mieux maintenant ?
- Oui. Je vous remercie », ai-je dit en posant mon café.
Elle semblait plus douce que la veille. Un silence s’est installé un certain temps. Le bruit de de la pluie remplissait la pièce.
« Ma fille, Lune…est tombée dans le coma quand elle avait treize ans, m’a-t-elle dit. C’était un accident. »
J’ai cherché des mots dans ma tête, mais en vain. Mais je comprenais mieux la situation que la veille. Sa fille est tombée dans le coma il y a quelques années. Finalement, elle s’est réveillée. Cependant, il lui a resté des séquelles mentales ou physiques qui l’empêchaient d’aller à l’école.
« Je suis désolé, ai-je dit.
- Ne vous en faite pas. Elle va bien. Aimeriez-vous voir votre élève ? Hier, je lui ai parlé de vous……Elle est très contente et elle attend de vous voir avec impatience », m’a-t-elle dit.
Nous sommes entrés dans une petite pièce qui se trouvait au bout du salon. Au centre la pièce, il y avait une table sur laquelle était mise une vieille machine à écrire, à moitié dissimulée sous l’avalanche de nombreuses feuilles de papier. Il y avait une grande armoire qui couvrait entièrement le mur. La dame l’a ouverte. C’est alors que j’ai découvert que c’était une fausse armoire pour cacher une porte. De l’autre côté de la porte se trouvait un escalier conduisant au premier étage et au sous-sol. Il y avait également un ascenseur exigu qui ne semblait pas être utilisé depuis longtemps.
Nous avons monté l’escalier. Dans le mur un seul vitrail représentant une femme était incrusté. À cause de gouttes de la pluie, elle semblait pleurer.
Au premier étage, nous sommes débouchés sur une pièce sans aucune porte ni fenêtre où il n’y avait rien d’autre qu’une étagère. L’escalier durait encore en haut. J’ai pensé que nous allions monter au deuxième étage, mais la dame s’y est arrêtée. Elle a poussé l’étagère, qui est par la suite tournée. C’était une porte camouflée. J’ai pris une encyclopédie tombée par terre. Toutes les pages étaient blanches.
À l’autre côté de la fausse étagère, se trouvait un lavabo et des toilettes. Le miroir était terni, ce qui signifiait qu’un certain temps s’était écoulé depuis qu’une personne a miré son visage dans la glace pour la dernière fois. Madame Alekhine a ouvert la porte à côté des toilettes.
Une chambre obscure s’étendait. Un faisceau de lumière s’introduisait à travers l’entrebâillement des rideaux fermés. Il y avait un piano droit, une armoire et une table. Au bout de la pièce, un lit était mis. Quelqu’un semblait couché, mais de ma position, je ne pouvais pas voir son visage.
Madame Alekhine a avancé vers la fenêtre, et tout d’un coup elle a ouvert les rideaux. La lueur de la lune a éclairé la pièce. J’ai regardé par la fenêtre. À l’opposé de l’endroit où je voyais une autre pièce de la maison. En bas, il y avait la fontaine que j’avais vue tout à l’heure. Comme la maison était carré, personne ne voyait l’intérieur de cette pièce à moins que ce ne soit pas un oiseau.
La dame caressait tendrement les cheveux d’une fille couchée sur le lit. On voyait la poitrine de sa chemise de nuit. Si je prêtais l’oreille, je pouvais entendre sa respiration imperceptible. Ses cheveux étaient châtains et avaient l’air souples. Les mains croisées sur le cœur, la fille dormait paisiblement.
« Lune ? Monsieur le nouveau répétiteur est venu te voir », a dit sa mère en caressant sa joue.
La fille demeurait silencieuse, mais sa mère l’ignorait. Elle a continué à lui parler toute seule :
« C’est un jeune homme charmant et intelligent. Il va s’occuper de toi désormais ».
Immobile, la fille n’a pas émis un mot.
« Euh, elle semble dormir très profondément. Ce serait mieux que je revienne à tout à l’heure ou un autre jour, ai-je dit humblement.
- Veuillez-vous lui vous présenter. Elle est ravie de vous rencontrer.
- Mais… ».
J’ai essayé de lui contredire, puis j’ai avalé mes mots, car je me suis rendu compte qu’elle me transperçait d’un regard résolu comme si elle disait qu’elle ne tolérait aucune objection contre elle.
Craintivement, je me suis approché du lit. À son chevet, je me suis présenté : « Euh…Bonjour, Lune. Je suis enchanté de te rencontrer. À partir d’aujourd’hui, je travaille comme ton répétiteur…et, voilà, n’hésite pas à me dire s’il y a des choses que tu voudrais particulièrement apprendre, la littérature, les mathématiques, chimie, malheureusement je ne peux pas t’apprendre la musique, mais…euh, voilà ». Et j’ai doucement pris sa main et l’a agitée quelques fois en guise de salutation.
J’ai regardé à mes côtés. Madame Alekhine avait l’air contente. Les yeux fixés sur moi, elle m’adressait un plein sourire. Pendant ce temps, la fille n’a jamais ouvert les yeux. Son sommeil semblait si profond qu’elle ne se réveillerait pas même si un éléphant faisait des claquettes à son chevet.
« Nous allons commencer dès le lendemain, m’a-t-elle dit. Elle est fatiguée aujourd’hui », m’a-t-elle dit. Je me suis demandé comment on pouvait savoir si la jeune fille était fatiguée ou pas, mais je me suis tu. Puis, ma patronne m’a donné une enveloppe.
À l’intérieur se trouvaient une clef et les billets de trois milles euros.
« Vous savez maintenant comment arriver à la chambre de ma fille. Venez à 9 heures du matin et la leçon doit se terminer à 5 heures du soir. De midi à 14 heures vous aurez une pause et un repas », m’a-t-elle dit.
J’aurais voulu lui demander si sa fille dormait toujours aussi profondément ou si elle se réveillait à certaines heures, mais aucun mot n’est sorti de ma bouche.
Au rez-de-chaussée, je lui ai proposé de rendre la chemise qu’on m’avait prêtée, mais elle m’a dit que ce n’était pas la peine. La domestique m’a donné des bottes quand je quittais la maison. J’ai ainsi laissé mon vêtement et mes chaussures. Je les ai remerciées et je suis sorti.
Lorsque j’en suis sorti, la pluie avait cessé et la nuit était tombée. Le sentier dans le bois était encore plus boueux que tout à l’heure, et il était devenu comme une mare. À travers les feuilles des arbres, la lune projetait une lumière blanche aux alentours. Je me suis retourné pour regarder la maison. De là où j’étais, je ne voyais pas la chambre de Lune. La porte de fer s’est fermée en grinçant. Je songeais à la fille dormante dans la pièce secrète.
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