Le lendemain, je me suis levé tôt, vers 6h et demi.
À vrai dire, je voulais dormir un peu plus mais je voulais finir mon petit-déjeuner tôt.
Je suis descendu par l'ascenseur et j'ai salué le réceptionniste.
La salle du petit-déjeuner était petite mais cela lui donnait un côté intimiste.
Il n'y avait que moi.
J'ai pris une baguette, du fromage, des fruits, du jambon.
Une femme m'a demandé si je voulais boire un boisson tels un café au lait, un chocolat chaud, un espresso...
Je lui ai donc demandé un café au lait.
J'ai pris mon temps pour finir mon petit-déjeuner.
Je suis rentré dans ma chambre.
J'ai fait ma valise.
Je me suis reposé dans le lit en regardant la télé jusqu'au midi.
Vers le midi, j'ai quitté l'hôtel.
La gare de l'est était en face de l'hôtel.
J'y suis arrivé en 5 minutes.
Mais mon TGV partait à 13h30.
Donc j'avais encore beaucoup de temps.
J'ai dû attendre dans la salle d'attente et j'en ai profité pour lire ''L'histoire de Strasbourg''.
Mon TGV est finalement arrivé, je suis monté dedans.
C'était la première fois que je prenais le TGV.
Je n'ai même jamais pris un shikansen(TGV japonais).
L'intérieur avait l'air confortable.
Mais ma place n'était pas à côté de la fenêtre.
Ma voisine était une femme avec des lunettes de soleil, elle était en train de manger des pâtes.
De temps en temps elle téléphonait à quelqu'un.
Peut-être son petit ami.
Un peu plus loin, un couple chinois (ou taïwanais ou hongkongais) bavardaient en chinois joyeusement.
Je pensais qu'ils étaient probablement un couple mais ''le garçon'' était efféminé.
Ils mangeaient du maïs en mettant leur ordinateur sur leurs genoux.
Le TGV était agréablement calme.
Il tremblait très peu.
L'ambiance était apaisante.
En tournant la tête vers ma voisine assise côté fenêtre, j'arrivais à voir les vastes champs de la France.
Au Japon, il n'y a pas beaucoup d'endroit que l'on peut voir l'horizon, à cause du trop grand nombre d'immeubles et de montagnes.
Les deux heures de trajet se sont passées très vite.
On est arrivé à Strasbourg.
J'avais l'intention de passer encore une nuit à l'hôtel car sur les instructions de ma résidence universitaire, il était conseillé d'éviter de venir le premier septembre car il y aurait trop de monde.
Pour cette raison, j'ai intentionnellement retardé ma date d'arrivée à la résidence.
Cet hôtel se situait près de la gare centrale.
Je ne me suis pas perdu.
Ma valise était lourde, le soleil me brûlait la peau.
Je voulais me reposer.
L'hôtel était chic.
Il y avait des antiquités.
Cette fois ma chambre était au premier étage.
Ma chambre était aussi jolie que les décorations de l'hôtel.
Néanmoins plus petite que celle de l'hôtel où j'avais passé une nuit à Paris.
Comme à l'hôtel le Marcel, il y avait un grand lit avec quatre oreillers, dans le coin gauche, il y avait une table.
Il faisait trop frais à cause du climatiseur.
Mais je n'ai pas eu le temps de me reposer.
Tout à coup, je me suis rendu compte qu'on était vendredi.
Cela signifiait que le lendemain ce serait samedi.
Samedi, le secrétariat de la résidence sera fermé et je ne pourrai pas retirer la clé de ma chambre universitaire.
Il était déjà 15 heures et demi.
Le secrétariat ferme à 17 heures selon les informations.
Je me suis dépêché de prendre le bus.
Comme je ne connaissais pas les lieux à Strasbourg, dans le bus, je ne me sentais pas bien et j'étais inquiet.
Vers 16 heures, je suis arrivé à une station qui devait être prêt de la résidence cependant je me suis perdu.
En plus, je n'avais ni internet ni carte.
J'ai dû marcher en suivant mon intuition.
L’inquiétude me dominait de plus en plus.
Si je n'arrivais pas à le trouver avant 17h, je serais forcé de chercher un hôtel bon marché qui me laisse passer deux nuits.
Je me disais que ce n'était pas grave. je perdrais juste inutilement de l'argent et c'est tout...
En marchant, j'ai trouvé des bâtiments qui ressemblaient aux celui que j'avais vu sur Internet.
Mon intuition était bonne, j'ai finalement trouvé ma résidence.
Elle était un peu éloignée de la station.
Aux alentours, il n'y avait rien.
Je me suis rendu au secrétariat et j'ai dit que je voulais retirer ma clé.
La dame de l'accueil m'a donné une clé et m'a dit de vérifier la chambre.
J'ai donc dû essayer de trouver la chambre, mais je n'y suis pas arrivé.
J'ai demandé à quelques habitants de la résidence s'ils ne savaient pas où se trouvait ma chambre, mais personne ne le savait.
Je suis retourné au secrétariat et j'ai dit à la dame qu'honnêtement que je n'avais pas réussi à la trouver.
En fait, elle avait oublié de me dire le code d'entrée.
J'avais envie de soupirer.
Si je n'avais pas de code d'entrée, il était normal que je n'arrivais pas à la trouver.
Cette histoire était vraiment ridicule.
Cette fois, grâce au code, j'ai pu vérifier ma chambre.
Lorsque je suis parti, j'ai dit à la dame d'accueil que je m'installerais le lendemain, elle était d'accord.
Ainsi j'ai pu avoir ma clé.
J'étais épuisé mais j'étais rassuré.
Avant de rentrer à l'hôtel, j'ai acheté du pain à la boulangerie.
J'ai dîné tranquillement à l'hôtel, puis je me suis endormi.