1.AVION
À cause d'un typhon qui passait sur l'Archipel nippon, mon vol a été annulé.
J'ai donc forcément dû partir le lendemain, un jour plus tard que la date prévue.
Je me suis réveillé très tôt, vers 4h et demi.
J'avais sommeil mais j'étais excité.
Je suis arrivé à l’aéroport en une heure, j'ai validé mon billet, j'y ai attendu une heure pour prendre l'avion. Comme je prenais ''Korean Air'' afin d'aller en France, j'ai dû faire escale à Seoul.
Lorsque je suis arrivé à l’aéroport Incheon, j'étais déjà fatigué.
Cette fatigue venait peut-être du manque de sommeil.
En plus j'avais légèrement mal à la tête.
J'y ai attendu également environ une heure.
Dans la salle d'attente, il y avait des passagers divers.
Des coréens, des chinois, des japonais, des indiens, des américains, des européens.
Je suis finalement monté dans l'avion.
Je pensais aux 11 heures que je passerai dans l'avion.
Il est effectivement pénible de devoir être enfermé dans un avion pendant une demi-journée,
La lumière artificielle et le ciel bleu clair déréglaient mon rythme.
Heureusement, je n'avais pas de voisin.
La place qui se trouvait à côté de moi n'était pas occupée.
Mais une coréenne avec de grosses lunettes était assise à côté de cette place vide.
Elle ne me dérangeait pas.
Elle était tranquille.
Elle passait la plupart du temps à dormir comme un chat blotti.
Elle était seule.
J'ai pensé à tuer le temps en regardant des films.
Mais je n'ai pas trouvé de film qui avait l'air intéressant.
J'ai enfin cédé et j'ai regardé deux films avant l'atterrissage.
Un était ''Battman vs Superman'', l'autre s'intitulait ''La vache''.
Les deux étaient banals.
Dans 5 ans, j’oublierai ces films que j'ai regardé lors de ce voyage en France.
Mais au moins ils n'étaient pas ennuyants.
Au moins c'était mieux que de perdre mon temps à fixer le vide.
J'ai consacré la plupart de mon temps à lire.
J'ai lu ''La carte et le territoire'' de Michel Houellebecq qu'une connaissance française m'avait emprunté au Japon.
Le livre était déjà usé.
Il m'a dit que si je l'abîmais ou je le perdais, il s'en ficherait.
Cependant, je lui ai promis de lui rendre lorsque je l'aurais fini.
Lui, il reste encore au Japon.
Mais moi je pars en France.
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