Je suis allé dans un restaurant
japonais avec mes élèves, à qui je donne des cours particuliers de japonais une
fois par semaine. Au restaurant, j’ai vu leur ancien professeur de japonais et
une amie à lui. J’ai commandé des sushis, des brochettes et un thé vert. Les
autres ont pris une bière. Les sushis étaient sucrés. Le riz qu’on m’a apporté
était du riz chinois, sec et un peu oblong. Le riz japonais est gluant et un
peu rond. Ce n’étaient pas des sushis tels que je les connaissais, mais je
pense qu’ils n’étaient pas si mal. Tout bien considéré, le pain et le fromage
japonais aussi sont bizarres.
Une fois sortis du restaurant, nous
avons dit au revoir à l’autre Japonais et à son amie. Tous les trois, nous
avons regardé le ciel nocturne. Je pensais que Strasbourg était trop lumineuse
pour qu’on puisse voir les étoiles. Au fur et à mesure que mes yeux s’habituaient
à l’obscurité, les étoiles ont commencé à apparaître les unes après les autres.
Je ne savais pas qu’il y avait autant d’étoiles. « C’est la seule constellation
que je connais », a dit l’une de mes élèves. « C’est laquelle ? lui ai-je
demandé. – J’ai oublié son nom. Ça ressemble à un soldat avec un arc et une
flèche... », m’a-t-elle dit. J’ai suivi du regard la direction qu’elle
indiquait du doigt. Trois étoiles bien alignées entre deux trapèzes. La
constellation qui ressemble à un sablier. C’est Orion. Un certain temps, sans
rien dire, j’ai contemplé la constellation dans un état second. À un moment
donné, j’ai eu l’impression que j’allais tomber dans le ciel obscur, et j'ai
détourné les yeux. « Les étoiles, ça te fait pas peur ? ai-je dit. – Non, pourquoi
? – Je ne sais pas. Elles me donnent le vertige. – Un peu ».
Nous avons longtemps cherché les Pléiades, mais
en vain.
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