lundi 15 avril 2019

Les droits de l'homme


 Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a été adoptée. Elle constitue non seulement la notion fondamentale de la Révolution française, mais cette loi qui a reconnu pour la première fois les droits de l’homme, a laissé des influences considérables sur notre société actuelle. À l’époque, le terme « citoyen » désignait uniquement les hommes blancs de sorte que le droit des gens de couleur et des femmes n’était pas garanti par cette déclaration. Toutefois, depuis lors, la France n'a cessé de développer la notion de droits de l’homme. Elle a accueilli jusqu’ici des réfugiés de diverses origines comme les espagnols fuyant la guerre civile, les africains victimes du désastre politique de leurs nations ou les chinois se sauvant du maoïsme. En 1981, sous le gouvernement de François Mitterrand, l’Assemblée nationale a adopté l’abolition de la peine de mort. Aujourd’hui, plus de la moitié des citoyens français sont contre la peine capitale, ce qui montre que la conscience sur les droits de l’homme est répandue au sein du peuple. En 2017, le Président de la République a annoncé que l'Hexagone allait accueillir 10 000 réfugiés dans deux ans. Ainsi, nul ne doute que la France est un pays des droits de l’homme, gardienne de l’humanité.

 Toutefois, j’écris cet article dans le but de dénoncer. Dénoncer que dans ce pays des droits de l’homme a commis une terrible transgression de cette notion humanitaire : celle de faire commencer le premier cours de la journée à 8 heures. Je ne peux pas supporter qu’on arrache ma peau à la chaleur de la couette pour me faire marcher dans des rues froides où il fait encore nuit. Ma tête est endormie ; mon corps engourdi par le sommeil bouge mécaniquement comme une automate. Personne ne marche dans les rues parce qu’il est trop tôt, tout simplement. Il n’y a même pas de personne âgée insomniaque qui traîne son chien. Ainsi, j’arrive à l’université, à moitié endormie. Je m’assois à une place. Le professeur parle blablabla et je ne comprends rien. Vers dix heures, un trou noir immense naît dans mon estomac ; une fringale. C'est alors que mon ventre pousse des gémissements douloureux. Tout cela, c’est parce que je me suis levé trop tôt le matin. Même au Japon où les gens travaillent comme des fourmis, le premier cours commence le plus souvent à 9 heures. Je le dis haut et fort : je ne veux plus me lever tôt le matin. Mon caractère conciliant ne me permet pas d’exiger une grasse matinée, mais je veux que le premier cours commence à 9 heures.

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