L’agent immobilier que j’ai contacté
m’a proposé de se voir devant l’appartement qu'il allait me faire visiter, le
11 avril 2019 à 12h05. Je suis arrivé devant ce bâtiment à quinze minutes en avance.
C’était un endroit que je connaissais bien, près de la gare centrale, juste à
côté du centre commercial les Halles. Devant, il y avait une boutique qui
s’appelait « Japan Shop ». Je n’avais pas de livre sur moi. Je n’avais rien. Je
n’avais qu’un portable. J’ai attendu l’agent immobilier dehors, en observant
des gens. Des filles passaient ; des personnes âgées marchaient lentement ; des
jeunes qui avaient des allures de voyous déambulaient. Puis d’autres filles
passaient ; d’autres personnes âgées marchaient lentement ; d’autres jeunes qui
avaient des allures de voyous déambulaient. Au bout de quinze minutes, une
femme souriante peut-être dans sa trentaine marchaient vers moi, et m’a tendu
la main. L’agent immobilier que je croyais être homme
était en fait une femme. Nous avons monté les escaliers étroits et elle m’a
fait visiter l’appartement. Il y avait deux pièces assez spacieuses, et une
autre pièce avec une douche et un lavabo. Elle a ouvert les fenêtres et m’a
fait voir ce qu’il y avait dehors. Je voyais le bas de la rue où j’avais
attendu l'agent immobilier tout à l’heure et le « Japan Shop », ainsi
que des gens qui entraient dans les Halles. Je me suis projetté dans ce
deux-pièce, j'ai imaginé que je dormais, que je lisais ou que j’observais des
passants depuis la fenêtre. Elle m’a demandé ce que je pensais de cet
appartement : « C’est sympa », ai-je dit, en répétant ce qu’elle avait dit
lorsqu’on est entré dans l’appartement, mais comme j’ai jugé que mon
commentaire était trop sec, j’ai ajouté : « Les loyers sont pas chers et
l’appartement est très bien situé ».
Dans l’ensemble, le logement avait l’air
bien, même s’il y a le « Japan Shop » devant, j’ai l’impression d’être
surveillé et que j'éprouve une certaine pression inexplicable. J'ai dit à
l’agente que je voulais visiter aussi d’autres appartements. Nous nous sommes
de nouveau serré la main, comme il y a six minutes lorsque nous nous étions
rencontrés. Je me suis mis à marcher en direction de la place Kléber.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire