J’ai lu « Mercure » d’Amélie Nothomb,
paru en 1998, un an avant le chef-d’œuvre de l’auteur « Stupeur et tremblement
». Ce court roman raconte l’histoire de l’amour d’un vieil homme millionnaire
et pervers, Loncours et d’une jeune fille, Hazel. La jeune femme qui va avoir
bientôt vingt-trois ans, a perdu ses parents par un bombardement lorsqu’elle
était adolescente, et à ce moment-là, son joli visage a été affreusement mutilé.
Ramassée par Loncours, elle vit avec lui sur une île isolée, dans une maison
étrange de laquelle tous les objets réfléchissants sont exclus, pour que Hazel
ne voie pas son visage difforme. Un jour, la fille tombe malade et une jeune
infirmière, Françoise arrive à cette maison. Commence alors une étrange
relation de ménage à trois.
Je n’ai pas lu beaucoup de livres de
cette femme écrivain belge. J’ai lu « Ni d’Ève ni d’Adam » (qu’elle m’a
dédicacé), « Stupeur et tremblement » et « Antéchrista ». Après avoir lu «
Mercure », j’ai l’impression qu’il y a souvent une relation qui évoque le saphisme
dans ses romans. « Ni d’Ève ni d’Adam » ne correspond pas à cette observation
puisqu’il s’agit d’un roman autobiographie relatant son histoire d’amour avec
son ancien amant japonais Rinri. Mais dans « Mercure », se dessine une relation
sentimentale et délicate entre Hazel et Françoise. Hazel est une belle fille
tandis que l’apparence de Françoise n’est pas particulièrement décrite. Dans «
Antéchrista », Christa est une belle fille, mythomane et manipulatrice, tandis
que la victime Blanche est décrite comme une fille ordinairement jolie. Dans «
Stupeur et tremblement », c’est bien Amélie et la Japonaise glaciale et
cruelle, comme son prénom qui signifie la tempête de neige, Fubuki.
Vous me direz sans doute : « Et alors
? ». Rien. J’ai juste eu cette impression et c’est tout. Sinon, la lecture des
romans d’Amélie Nothomb est un petit plaisir de la vie quotidienne, comme un
verre de vin ou la grasse matinée.
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