Père : Voici, ton salaire.
August Kubizek : Merci,
papa.
Père : Iras-tu
encore à l’opéra ?
Kubizk :
Oh, oui. Pourquoi ?
Père :
Bon, c’est ton argent. Comme tu voudras.
- Au théâtre
Kubizek ;
(Dans cette petite ville, mes journées sont si monotones. Je dois fabriquer tous les jours des meubles avec mon père. Mais c’est
impossible de dire à mes parents que je voudrais être musicien. Ma vie
restera-t-elle toujours comme ça ? Mon seul loisir, c’est d’aller au
théâtre avec mon salaire. Étant donné que je ne suis pas riche, j'assiste
toujours debout aux représentations mais j'aime vraiment la musique.)
Kubizek (L’endroit
à côté de ce pilier est ma place spéciale…)
Kubizek (Ah ?
Zut, aujourd’hui Il y a déjà quelqu’un…)
Kubizek (Tant
pis. Je verrai en m'appuyant contre ce mur.)
Kubizek (Ce
soir, c’est ‘’Le Songe d'une nuit d'été’’)
Kubizek (Cette interprétation est superbe ! Je
suis fatigué mais ça me fait vraiment revivre !)
Kubizek (J’adore l'art.)
Kubizek (Mais c’est dommage, le pilier me bouche un
peu la vue.)
Kubizek (Au fait, je crois avoir déjà vu cet homme qui
a pris ma place…)
Je l’ai observé.
C’était un jeune homme mince au teint très pâle.
Comme moi, il était plongé dans la pièce avec
les yeux admiratifs.
Kubizek (Ses
habits sont propres et discrets. Ce doit être un enfant d’une famille aisée
quelconque.)
Kubizek (Ah,
c’est l'entracte. Après il ne restera que la moitié de la représentation. Aujourd’hui,
la musique et la mise en scène sont magnifique mais…..)
L’homme : J'aime pas le chanteur.
Kubizek :
Eh ?
Ce fut notre première rencontre.
Kubizek :
Tu le pensais aussi ? Je suis tout à fait du même avis que toi !
L’homme :
Oui, oui ! Pourtant, au début il avait l’air bien…
Pendant la
pause, nous échangeâmes notre opinion sur cette pièce.
Incroyable,
nous avions tous les deux le même avis, nous fûmes enchantés de cette
rencontre.
À ce
moment-là, je fus étonné de l’agilité de son esprit. Je peux dire sans aucun
doute qu’il était plus intelligent que moi.
C’était un
jour de novembre 1904. Depuis lors, nous fûmes les meilleurs amis.
Un soir après la pièce, je suis rentré avec
lui. C'est alors que pour la première fois il m'a dit son nom.
« Je m’appelle
Adolf Hitler. Enchanté. »
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