mardi 29 août 2017

Je m'appelle Adolf



- À Linz, dans une petite ville d’Autriche.

Père : Voici, ton salaire.
August Kubizek : Merci, papa. 
Père : Iras-tu encore à l’opéra ?
Kubizk : Oh, oui. Pourquoi ?
Père : Bon, c’est ton argent. Comme tu voudras.

- Au théâtre

Kubizek ; (Dans cette petite ville, mes journées sont si monotones. Je dois fabriquer tous les jours des meubles avec mon père. Mais c’est impossible de dire à mes parents que je voudrais être musicien. Ma vie restera-t-elle toujours comme ça ? Mon seul loisir, c’est d’aller au théâtre avec mon salaire. Étant donné que je ne suis pas riche, j'assiste toujours debout aux représentations mais j'aime vraiment la musique.)
Kubizek (L’endroit à côté de ce pilier est ma place spéciale…)
Kubizek (Ah ? Zut, aujourd’hui Il y a déjà quelqu’un…)
Kubizek (Tant pis. Je verrai en m'appuyant contre ce mur.)

Kubizek (Ce soir, c’est ‘’Le Songe d'une nuit d'été’’)
Kubizek (Cette interprétation est superbe ! Je suis fatigué mais ça me fait vraiment revivre !)
Kubizek (J’adore l'art.)
Kubizek (Mais c’est dommage, le pilier me bouche un peu la vue.)
Kubizek (Au fait, je crois avoir déjà vu cet homme qui a pris ma place…)

 Je l’ai observé.
 C’était un jeune homme mince au teint très pâle.
 Comme moi, il était plongé dans la pièce avec les yeux admiratifs.

Kubizek (Ses habits sont propres et discrets. Ce doit être un enfant d’une famille aisée quelconque.)
Kubizek (Ah, c’est l'entracte. Après il ne restera que la moitié de la représentation. Aujourd’hui, la musique et la mise en scène sont magnifique mais…..)
L’homme : J'aime pas le chanteur.
Kubizek : Eh ?

 Ce fut notre première rencontre.

Kubizek : Tu le pensais aussi ? Je suis tout à fait du même avis que toi !
L’homme : Oui, oui ! Pourtant, au début il avait l’air bien…

 Pendant la pause, nous échangeâmes notre opinion sur cette pièce.
Incroyable, nous avions tous les deux le même avis, nous fûmes enchantés de cette rencontre.
 À ce moment-là, je fus étonné de l’agilité de son esprit. Je peux dire sans aucun doute qu’il était plus intelligent que moi.
 C’était un jour de novembre 1904. Depuis lors, nous fûmes les meilleurs amis.

 Un soir après la pièce, je suis rentré avec lui. C'est alors que pour la première fois il m'a dit son nom.

« Je m’appelle Adolf Hitler. Enchanté. »


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