‘’L’école’’
C’était le
premier mot qui a provoqué sa colère devant moi.
Hitler :
Écoute-moi, August. L’école, ce n’est qu’un endroit pour fabriquer des milliers
de connards et paresseux !
Kubizek : Tu
n’aimes ni l’école ni les professeurs, je le sais très bien.
Hitler :
Pourquoi, August ! Pourquoi tu me fais dire une chose si claire ! Bon ! N'y pensons plus ! Je préfère qu’on parle de ‘’ Der Freischütz’’ d’aujourd’hui ! Maintenant !
Tout de suite ! Immédiatement !
Kubizek :
Oui, oui. Mais calme-toi un peu, s’il te plaît.
Pour lui,
mon travail n’était qu’un obstacle.
Hitler : Tu
travailles encore ?
Kubizek :
Mais Adolf, tu ne travailles pas ?
Hitler : ……
Hitler : …..Arrête tes bêtises ! Ça n'a aucun rapport avec toi !
Hitler :
Mais bon. Laisse-moi te dire juste une seule chose.
Hitler :
August, ton travail, ce n’est que pour gagner ton pain du jour et rien de plus,
tu vois ? Et franchement je m'en fiche complètement ! Je n'ai pas besoin de
travailler !
Kubizek : D,
d’accord, Adolf…..
Kubizek :
(Il vient sans doute d’une famille riche.)
Kubizek :
(Vit-il peut-être avec l’héritage de ses parents ? Ou est-il encore étudiant ?)
Kubizek :
(Mais alors, pourquoi m'a-t-il choisi comme son ami ? Je ne suis que le fils modeste d’un artisanat de meubles.)
Kubizek :
Mais Adolf, je te comprends un peu. Mes notes n’étaient pas excellentes non
plus à l’école.
Hitler :
August, les études sont vraiment importantes.
Kubizek : Eh
?
Kubizek :
(Pourquoi change-t-il tout à coup d’avis ? Tu es vraiment insaisissable, Adolf…)
J’étais un
enfant calme et un peu rêveur. Mais ce caractère me permettait de mieux
comprendre les autres.
En revanche,
Adolf avait un caractère colérique et vif. Il se fâchait souvent pour rien.
En bref, nos
caractères étaient quasiment opposés mais nous avions en commun notre passion
pour l’art, et c’était la base de notre amitié.
Quand nous bavardions, j'étais souvent celui qui écoutait.
Et nous
étions tous les deux solitaires.
Lorsque j’y
pense maintenant, je n’étais peut-être pour lui qu’un simple ami avec qui passer le temps.
Mais la
seule chose que je peux affirmer, c’est que soit j’étais son ami ou soit un
simple auditeur, il avait certainement besoin de moi.
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