lundi 23 juillet 2018

Lecture


 Avant de venir au Japon, j’ai emprunté à la BNU « La Possibilité d’une île » de Michel Houellebecq. J’ai lu les premiers chapitres avec plaisir. Le héros est un peu déprimé comme d’habitude, mais il y a des éléments humoristiques qui me font sourire. La plupart du temps, ce long roman de 485 pages parle de la société humaine et de sexe. Mais au fur et à mesure que je lisais, je m’en suis lassé, et finalement, j’ai abandonné la lecture. Je ne peux pas suivre cette observation sombre de la société humaine et la réflexion sur la vie sexuelle des hommes pendant plus de 400 pages. De plus, comme le héros a des traits communs avec l’auteur, en lisant, le visage de Michel Houellebecq traverse plusieurs fois mon esprit. Quand le héros couche avec une rédactrice, son visage est remplacé par celui de l’auteur à mon insu. D’ailleurs, ce livre est parsemé de soulignage. Un idiot qui l’a emprunté avant moi a souligné ses passages  préférés tels que « ‘’Tu pourrais faire un peu de tourisme sexuel…proposai-je. À Cuba, il y en a qui sont très gentils.’’ Elle sourit, hocha la tête. ‘’On préfère les pédés soviétiques…’’dit-elle d’un ton léger (…) » ou bien « Mais celui qui aime quelqu’un pour sa beauté, l’aime-t-il ? Non : car la vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu’il ne l’aimera plus ».
 Ce qui est bizarre, c’est que parfois il y a aussi des croix et des points d’exclamation sur certaines pages. Je ne comprends pas trop, mais j’imagine que l’adepte de ce livre avait son propre critère qui le faisait distinguer entre le soulignage, la croix et le point d’exclamation.

 En revanche, j’ai déjà terminé « Chronique d’une mort annoncée » de Garcia Marquez et « Le vicomte pourfendu » d’Italo Calvino que Pauline m’a offert. Les deux livres qu’elle m’a donnés, celui-ci et « Locus Solus » sont très bizarres et surréaliste. Dans le premier, un vicomte est pourfendu par un canon. Une moitié est très méchante et l’autre moitié est très gentille. Je n’ai pas encore avancé dans le dernier, mais selon le synopsis : « Martial Canterel, scientifique et inventeur, invite ses collègues à visiter son domaine – une villa et un grand parc – appelé ‘’Locus Solus’’. Ils y découvrent des créations complexes et étranges, dont un énorme diamant de verre rempli d'eau et contenant une danseuse, un chat sans poil, et la tête encore vivante de Danton ». J’ai un peu commencé à m’inquiéter. Quelle image Pauline a-t-elle de moi ?

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