La veille du départ, je ne trouve
pas le sommeil. J’ai bu une bouteille de bière pour me détendre, mais il semble
que c’était une erreur. Je me suis endormi un long moment, et lorsque la soif m’a
réveillé à minuit, j’avais complètement perdu le sommeil et mon cerveau, pourtant
souvent embrumé, était lucide comme le ciel après la pluie.
Je
mets dans mon sac à dos un T-shirt, des sous-vêtements et des chaussettes, puis
je me souviens qu’il vaudrait mieux y mettre aussi un rasoir de surêté et une
brosse à dents. Après avoir hésité quelques instants, je décide d'emmener l'ourson
Talleyrand. Ensuite, je choisis attentivement trois livres : l’édition anglaise
de « 1984 » (au fait, hier, c’était l’anniversaire de George Orwell), « La
Chronique d’une mort annoncée » de Garcia Marquez et « Instantanés d’ambre » de
Yoko Ogawa. Mon passeport ? Il est déjà dans mon sac ainsi que mes billets
d’avion et de train. Maintenant tout est prêt. C’est la veille du voyage. Il
est deux heures du matin. Je vais lire un peu la suite de « 1984 » avant
d’aller me coucher.
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