Aujourd’hui, j’ai visité Nancy. Sur
la route, mon patron m’a dit qu’il voulait manger quelque chose de différent au
déjeuner et nous sommes allés dans un restaurant chinois d’une petite ville
inconnue. Beaucoup de Japonais aiment la cuisine chinoise, mais à vrai dire, ce
n’est pas ma préférée. Je ne la déteste pas, mais je ne la choisis pas
volontairement non plus. Pourquoi ? Je ne sais pas. C’est une question de goût.
Ainsi, je n’aime pas les framboises bien que j’aime les fraises, et je n’aime
pas le dentifrice au goût de fraise.
Ce restaurant chinois que nous avons
choisi par hasard était un buffet. Il y avait un plat qui ressemblait à des
nouilles. Mon patron m’a demandé si je savais ce que c’était. « Des nouilles ?
», ai-je répondu. « Non, c’est de l’oreille de cochon », m’a-t-il dit. De l’oreille
de cochon ! Mon patron a une usine en Chine et il visite souvent ce pays. Ce
n’est pas étonnant qu’il connaisse bien la gastronomie chinoise. Cependant, il fait
toujours des plaisanteries ridicules d’un air sérieux. Je ne sais donc pas si
c’était vraiment de l’oreille de cochon. Est-ce qu’on en mange réellement en
Chine ? Pour l’instant, je me borne à dire que je n’ai pas pris ce mets.
J’ai choisi des fritures de
crevettes, des rouleaux de printemps et une sorte de brochette. À un moment
donné, j’ai trouvé un plat que je connais bien, des sushis ! Comme
c’étaient des sushis d’un restaurant chinois, j’imaginais que ce n’étaient pas
les mêmes que ceux du Japon, mais j’en ai pris deux par curiosité.
Ce restaurant restera l’un de mes souvenirs
inoubliables de ma vie en France. J’ai porté l’un des sushis au saumon à ma
bouche. Dans un premier temps, j’ai eu l’impression que ce n’était pas si
différent des sushis japonais, et lorsque j’ai mâché, un goût étrange, sucré
comme un bonbon s’est répandu dans ma bouche. J’ai continué à mâcher ; ce
goût s’est renforcé et le riz devenait de plus en plus gluant comme un chewing-gum. Frais ou
pourri, le saumon, c’est du saumon. Le problème était donc le riz. J’imagine
qu’ils y avaient mis du vinaigre sucré, et c’est pour cela que ce sushi était
si doux que le goût de la sauce de soja était quasiment effacé. J’ai dû froncer
les sourcils sans m’en rendre compte. Mon patron m’a dit : « Qu’y a-t-il ? ».
Après avoir réussi à avaler, je lui ai dit : « Les sushis sont très bons ! Vous
devriez les goûter ! ». Mais il a refusé, car simplement il n’aime pas le
poisson cru (oui, il y a des Japonais qui n’aiment pas le poisson cru, comme
mon frère et mon grand-père défunt).
J’avais déjà décidé de ne plus acheter
de sushi en France lorsque j’avais acheté ceux de Monoprix il y a longtemps.
Aujourd’hui, j’ai dû payer pour avoir enfreint cette règle. Je me suis juré de
nouveau, cette fois plus sérieusement, de ne plus jamais goûter de sushis en
France.
Au bout de deux heures, nous sommes
arrivés à Nancy. C’était ma première visite en Lorraine. Mais malheureusement,
nous ne sommes pas restés longtemps. Nous n’y avons passé qu’environ deux
heures parce que le temps était pourri et que, je m’excuse d’avance pour les
Nancéiens si ce propos vous vexe, cette ville ne nous intéressait pas beaucoup.
Nancy est en fait une jolie ville
très propre. Contrairement à mon attente, l’architecture ne semblait pas très
influencée par la culture allemande. Il y a beaucoup d’appartements
haussmanniens ; Les quartiers sont animés ; Un tram circule nonchalamment comme
un chien qui se promène d’une bonne humeur : Beaucoup de boutiques sont
alignées dans les rues, un régal pour les yeux. Je sais bien qu’il ne faut pas
juger ainsi sur seulement deux heures de séjour, cependant, il m’a semblé que
cette ville manquait d’originalité et ressemblait à d’autres villes anonymes que
j’avais déjà visitées. C’est comme une jolie fille qui n’a pas beaucoup de personnalité.
Au premier regard, elle me plaît, puis au fur et à mesure que je passe du temps
avec elle, je commence à m’ennuyer (j’ai l’impression que j’ai dit quelque
chose qu’il ne fallait pas, mais bon). Peut-être que je découvrirais le
véritable charme de cette ville et que je l’aimerais si j’y vivais longtemps.
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