Mon passe-temps : lire
les avis de clients à Simply quand je fais les courses une fois par semaine. Aujourd’hui,
je suis allé faire des courses à Simply. Je n’ai évidemment pas oublié de lire
les avis de clients. Cette fois, une communication chaleureuse était née entre
deux clients. Une personne avait d’abord écrit : « Caissière désagréable. Je me
suis faite avoir on m'a jeté mon ticket de caisse !! ». Et la deuxième personne
avait écrit : « Quand les prix seront mis sous les bons produits ? », puis elle
a continué, en indiquant le texte de la première personne avec une flèche : «
Je suis d'accord ! Peu d'amabilité. Quand il y a des erreurs aucune excuse ! ».
Cette phrase m’a un peu étonné parce que, et je n’ai aucune envie de critiquer,
je croyais naturellement que les Français n’avaient pas l’habitude de s’excuser
si les erreurs n’étaient pas très graves. Par exemple, un jour, j’ai rendu un
livre à la bibliothèque de mon université. J’ai donné un livre à une
bibliothécaire, une femme d’un certain âge qui était en train de bavarder joyeusement
avec sa collègue. Elle a reçu le livre, puis elle l’a mis à côté. J’avais déjà
un mauvais pressentiment à ce moment-là. Le lendemain, j’ai reçu un mail me
demandant de rendre le livre. Je suis allé lui expliquer que je l’avais rendu,
et elle l’a vérifié. Sans rien dire, j’ai attendu en souriant qu’elle s’excuse.
Au bout d’un moment, elle m’a dit : « C’est bon. Au revoir ». Ça m’est arrivé
deux fois. C’était un peu la même chose lorsque la scolarité a perdu mon
contrat pédagogique. L’employée m’a parlé comme si je ne l’avais jamais rempli.
Je lui ai donc demandé de vérifier la feuille d’émargement et elle m’a dit
qu’il y avait bel et bien ma signature. « C’est donc l’administration qui l’a
perdu, ai-je dit. – Oui ! », m’a-t-elle dit. En regardant son visage fier, j’ai
failli m’excuser de lui avoir fait perdre mon contrat pédagogique minable et
mal écrit. Quant à moi, comme je manque de caractère, je m’excuse souvent même
si ce n’est pas ma faute. Après être rentré chez moi, dans mon lit, en me
souvenant de ce qui s'est passé, je m’énerve de plus en plus en grinçant les
dents.
J’ai
fait une digression.
Cette
fois, un bébé aussi avait écrit quelque chose dans le cahier des avis de
clients.
«
Le nouveau système pour livraison laisse le client sans surveillance pendant
quelques minutes ( 10 minutes ce jour ! ) N'importe qui peut partir avec de s'y
servir d'un objet s'y trouvant. À revoir ».
«
N’importe qui peut partir avec de s’y servir d’un objet s’y trouvant », c’est
mignon. Ce doit être un bébé qui affectionne particulièrement la lettre Y et
qui ne maîtrise pas encore le français.
Au
fait, j’avais toujours envie d’écrire sur ce sujet. Au supermarché en France,
des produits qu’on ne voit jamais au Japon sont vendus. On n’a pas besoin de
remarquer l’’abondance impressionnante de fromages et de vins parce que c’est
normal, mais par exemple, à la poissonnerie, on voit des carpes, un poisson que
les Japonais n’ont pas l’habitude de consommer. Il y a des produits chers que
les Japonais aiment beaucoup, mais qui sont vendus en France à bas prix comme
une ordure parce que personne n’en mange. Le foie de lotte et la langue de
bœuf. À la boucherie, j’ai vu d’étranges petits animaux rouges que je ne
connaissais pas. J’ai regardé l’étiquette sur laquelle il était écrit : «
Lapins ». C’était en fait des lapins dépecés. Je n’ai pas eu le courage d’en
acheter. J'imagine également que les Français ne savent pas que les aubergines
françaises sont trois fois plus grandes que celles du Japon. Lorsque je les ai
vues pour la première fois, je me suis dit que c’étaient des monstres
d'aubergines. On vend aussi du thon rouge en France. Cependant, c'est toujours
la partie sans gras et je n'ai jamais vu la partie grasse qu'on appelle
''toro'' en japonais.
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