« La gloire et l’échec des génies : la vie des
mathématiciens historiques » est un livre sur les mathématiciens en tous temps
et en tous lieux que Monsieur Masahiko Fujiwara a écrit du point de vue
chaleureux d’un homme de la même profession. Si on lisait ce livre, même ceux
qui n’aiment pas les mathématiques seraient attirés par les mathématiciens, en
comprenant combien les fardeaux qu’ils portent malgré leur talent sont
immenses.
Par exemple, on peut dire que Mozart
est un génie aimé par le dieu de la musique. De même, les mathématiciens
prodigieux sont des gens qui vouent un amour éternel envers Dieu. Même s’ils
sont cruellement repoussés, ils ne cessent de chercher de beaux théorèmes et
s’agenouillent devant leur Dieu. L’être humain qui mène une existence instable
et changeante, peut trouver la vérité éternelle dans le monde des
mathématiques.
La découverte est née quand le
dévouement des mathématiciens a atteint son apogée. Toutefois, lorsque leur
passion a pour objet un être humain, se produit de temps à autre une tragédie.
Au XIXème siècle, Hamilton, surnommé le « nouveau Newton », a aimé durant plus
de trente ans une seule femme, son premier amour, sans que cet amour soit
jamais récompensé. Au comble du désespoir, il a embrassé le plancher sur lequel
elle se tenait lorsqu’il l’avait rencontrée.
Par ailleurs, Turing qui a décrypté les codes
de l’Allemagne nazie et qui a inventé la base de l’ordinateur, est tombé
amoureux d’un camarade. Il a même aimé la terre que ce garçon foulait. Mais ce
dernier est mort de tuberculose.
Lorsque je pense au fait que la
raison de l’être humain a remporté la victoire dans les souffrances d’embrasser
le plancher et d’aimer la terre, je ne peux m’empêcher de chérir les
mathématiciens.
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