J’ai regardé « L’Amant double » de
François Ozon. Ce n’était pas mal. Le film raconte l’histoire d’une femme
mentalement instable qui entretient une relation amoureuse avec des jumeaux,
tous deux psychothérapeutes. La femme murmurait d’une voix imperceptible. Je ne
comprenais pas trop ce qu’elle disait. Au moment où j’ai augmenté le volume de
mon ordinateur, la connasse a crié et moi aussi. De plus, le fait qu’elle
ressemblait un peu à une prof de mon université m'a beaucoup gêné. Désormais,
chaque fois je vais à son cours, je me souviendrai de ce film et je devrai l’imaginer
jouissant d’un amour perverti avec des jumeaux.
Si je pense à François Ozon, je me
souviens de « Dans la maison » que j’ai vu dans un petit cinéma de Tokyo il y a
plusieurs années. Grâce à ce film, j’ai appris les mots « odeur de la femme de
la classe moyenne » et « bagnole ». J’ai déjà eu quelques occasions d’utiliser
le mot « bagnole », mais « odeur de la femme de la classe moyenne », pas encore.
Je ne sais même pas à quoi ressemble cette odeur.
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