Je suis enfin débarrassé du partiel de linguistique diachronique. Pendant le cours, je me disais que c’était très compliqué et trop difficile pour un idiot comme moi. J’ai demandé plusieurs fois à Pauline de m’aider. Elle a pris son cahier en photo et me l’a envoyé. Sa belle écriture était illisible. Elle l’a ensuite dactylographié et me l’a envoyé par mail. Cette fois, c'était lisible, mais quelques jours plus tard, elle m’a envoyé un message pour me dire que son cahier contenait beaucoup de fautes. Tant pis.
La linguistique
diachronique est en effet compliquée, mais j’ai découvert que c’est très
logique et que c'est toujours la même chose.
Le professeur
nous a demandé d’écrire le numéro de notre siège sur la copie. Le numéro de mon
siège était 78. C’était le même siège que lorsque j’ai passé le partiel
intermédiaire de ce cours. C’est un bon chiffre, parce que le numéro du premier
Gundam est aussi 78 (RX78-02). J’ai répondu à toutes les questions avant la
fin, mais je suis resté assis. Ce professeur ne ramassait pas les copies. Il
demandait aux étudiants de les laisser sur la table. L’examen terminé, je ne
suis pas parti immédiatement. Debout près du mur, j'ai regardé Monsieur R se
déplacer de table en table pour ramasser les copies. J’ai vérifié qu’il prenait
la mienne, et j’ai finalement quitté l’amphithéâtre.
Je suis allé
ensuite à la BNU parce qu’hier j’ai reçu un mail disant qu’un livre que j’avais
réservé était prêt. Je me suis rendu à l’accueil du niveau trois et j’ai dit
bonjour à un bibliothécaire. Il m’a dit que son ordinateur avait un problème et
m’a demandé d’aller vers son collègue. Il avait l’air désolé comme un père qui
a perdu son fils.
À gauche était assise une femme à lunettes. Je lui ai
dit que j’étais venu prendre un livre que j’avais réservé.
« Il s’intitule ‘’Des hommes sans femme’’, lui ai-je
dit.
- Pour la réservation, il faut aller à l’accueil
niveau deux », m’a-t-elle dit.
Je suis donc descendu. J’ai vérifié qu’il était écrit
‘’Niveau deux’’, ou quelque chose comme ça. J’ai avancé et j’ai dit la même
chose à une femme avec un pull bleu qui était là.
« Il s’intitule ‘’Des hommes sans femmes’’. Sa
couverture est rouge.
- Oui, mais il faut aller à l’accueil en face, là-bas,
m’a-t-elle dit en indiquant une pièce dans laquelle je n’étais jamais entré.
- Là-bas ? ai-je répété.
- Là-bas. »
Cette fois, un homme qui ressemble à un hippie et une
femme aux cheveux bruns étaient en train de bavarder. Au bout de quelques
minutes, quelques livres à la main, la femme a disparu dans le fond de la
pièce. J’ai donc dit à cet homme barbu, aux cheveux ébouriffés que j’étais venu
chercher un livre que j’avais réservé. Cette fois, il ne m'a pas dit qu'il
fallait aller à tel ou tel accueil. Il s’est levé et a disparu dans le fond de
la pièce. Quelques instants plus tard, il est revenu avec un livre rouge.
C’était ‘’Des hommes sans femmes’’. Sur la couverture, il y avait le dessin
d’un chat noir.
Dans
le tram, une petite fille et sa maman étaient assises devant moi. La mère d’un
certain âge regardait son smartphone orange. La petite fille portait un bonnet
blanc et un manteau bleu clair. Elle était blanche comme une fée des neiges. La
fillette est venue à côté de moi et a étalé un petit journal gratuit qu'on voit
souvent en ville. D’une voix chantante, elle s’est mise à lire à haute voix des
articles. J'y ai jeté un coup d’œil. Ce qu’elle disait n’apparaissait nulle
part sur le journal.
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