J’ai
écrit une courte histoire intitulée « Le Pianiste sans bras » que je ne
montrerais peut-être à personne. J’ai conçu l’histoire à partir du titre
(j’aime en fait créer des mots étranges ou qui ne veulent rien dire dans ma
tête). « Le Pianiste sans bras » parle d’un pianiste sans bras. Mais pour jouer
du piano, on a besoin d’au moins un bras. Dans son état, le pianiste ne peut
jouer aucun morceau. De plus le jour du concert approche. Comment s’en sortira
le jeune pianiste et pourquoi est-il devenu un pianiste sans bras ? J’ai parlé
de cette nouvelle à ma correspondante Pauline. « Il joue du piano avec des
dents !? », m’a-t-elle dit. Elle est bizarre.
C’est
une histoire que j’ai écrite par plaisir. En effet, pendant que je l’écrivais,
je m’amusais bien. Aujourd’hui, quand je l’ai relue pour modifier certains
éléments, ça m'a paru moins bien et j’ai eu l’impression que j’aurais pu
l'écrire d'une autre façon (mais je ne sais pas comment). Quand on lit un
livre, on a souvent l’impression que ce n’est rien. Quand on essaie d’écrire
une histoire, on aperçoit que ce travail est beaucoup plus difficile qu’on ne l’imagine,
même si la mienne n’est pas grand-chose. Désormais, j’essaierais de ne pas
critiquer un livre même si je le trouvais merdique. Heureusement, j’ai un
cerveau pratique qui retient vivement les romans que j’ai aimés et qui oublie
vite ceux que je n’ai pas appréciés.
Le
patron japonais qui m’a proposé un job d’interprète pendant l’été ne me donne
plus de nouvelles depuis quelques jours, bien que ce travail commence bientôt.
En plus, il ne m’a pas dit ni le lieu ni ma mission. Est-ce que je travaillerai
vraiment comme interprète cet été ? J’espère que ce ne sera pas le genre de
travail comme transporter des cadavres comme dans « La Faste des morts » d’Oe.
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