Aujourd’hui, mon patron et moi sommes
arrivés en Italie en voiture, en passant par la Suisse. Au total, ce trajet
nous a demandé cinq heures. Nous nous sommes d’abord arrêtés en Suisse et nous
avons déjeuné dans un restaurant. Mon patron a choisi des pâtes et j’ai pris un
risotto. Le risotto était un peu salé mais bon. Mon patron s’est plaint que ses
pâtes étaient mauvaises. On était étonné quand on a réglé car le prix était
presque trois fois plus qu’en France. Dans cette ville, les habitants parlent
allemand. J’ai eu pour la première fois l’occasion de pratiquer réellement
cette langue. Les serveurs ont compris mon allemand. Quelques heures plus tard,
à la frontière avec l’Italie, nous nous sommes reposés dans une aire de repos
et nous avons bu du jus d’orange. Là, les serveurs parlaient italien. Par rapport à la France, la Suisse est
entourée de montagnes. Nous avons dû passer de longs tunnels à plusieurs
reprises.
Au bout de cinq heures, nous sommes
enfin entrés en Italie et arrivés à Milan. Après avoir déposé nos bagages, nous
nous sommes promenés. Milan est une ville animée et charmante, mais un peu sale
et il y a beaucoup de monde. En revanche, j’ai eu l’impression que les Italiens
sont plus souriants et amicaux que les Français. Mais moi, je ne suis pas du
tout souriant parce que personne ne m'a appris à être amical.
Dans la soirée, nous avons erré dans
la ville pour trouver un restaurant. Dans une ruelle, une voyante nous a dit :
« Arigato ». Devant un restaurant, un serveur nous a aussi dit : « Arigato » et
il nous a naturellement fait entrer. Je me demande comment ils distinguent les
Japonais, alors que j’ai vu aussi beaucoup de Chinois.
Nous avons mangé une pizza marguerita
et des spaghetti alle vongole pour le dîner.
La joyeuse ambiance de Milan,
contrairement à Strasbourg qui est plutôt calme m’a impressionné. En même
temps, j’ai constaté que je n’aime pas vraiment le voyage. Depuis l’enfance,
j'éprouvais un sentiment mélancolique lorsque mes parents me proposaient un
voyage. Ils croyaient que ça me plaisait, mais en réalité, je préférais lire
une encyclopédie plutôt que d’aller dans un parc d’attraction. De plus, si je
voyage, je préfère être seul. Voilà, maintenant on comprend pourquoi je n’ai que
très peu d’amis. Tant pis pour moi.
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