C’était mon anniversaire aujourd’hui.
Google et Facebook m'ont souhaité un joyeux anniversaire. Je les ai remerciés.
Lorsque je me suis réveillé vers onze
heure quarante, j’ai reçu un message qui disait qu’un colis était arrivé pour moi au relais
de poste, chez un photographe. Le magasin n’est pas très loin de chez moi, mais
il allait fermer à midi. Je risquais de ne pas arriver à l’heure et de ne pas pouvoir retirer mon colis. Malgré cela, j’ai décidé
d’y aller. La livraison de ce colis était prévue le 14 mai, mais il est arrivé le
jour de mon anniversaire.
J’ai dû traverser plusieurs rues,
mais les signaux étaient tous au vert car c’était mon anniversaire. Je suis
arrivé chez le photographe peu avant midi et j’ai reçu mon colis.
Il contenait un iphone. Jusque-là,
j’utilisais obstinément un iphone 5, mais comme il n’y a plus beaucoup de monde
qui l’utilise, je me suis offert un nouveau smartphone qui n’était pas très
cher.
Un incident curieux s'est produit
l'après-midi. Alors que je réglais à la caisse au supermarché, une caissière,
une jeune femme blonde et grosse a crié tout à coup à une autre caissière d’un
certain âge maigre comme un âne surmené : « Aujourd’hui, c’est l’anniversaire
de mon petit copain, mais je n’ai rien acheté pour lui ! ». Tandis que la
caissière d’un certain âge réagissait avec un commentaire banal, je me suis dit
in petto : « La date de l’anniversaire de son copain est la même que la mienne !
». J’imagine que la caissière sort avec son copain depuis longtemps, puisque,
s’ils étaient en couple depuis peu, elle aurait en principe pris le temps de
chercher avec soin un cadeau. Mais après tout, quelle leçon pouvait-on tirer de
cette coïncidence ? J’ai appris qu’il y a réellement des gens qui sont nés le
même jour que moi. Certains fêtent leur anniversaire avec leur amant, d’autres le fêtent en solitaire ou ne font rien.
J'appartenais plutôt à la catégorie
des gens qui ne font rien de spécial, mais après avoir entendu ce que disait la
caissière, j’ai eu envie de fêter mon anniversaire. Une fois sorti du
supermarché, je suis allé à la boulangerie. J’ai commandé une tarte à la poire,
une tarte à la fraise et un saint-honoré.
Dans la soirée, j’ai fêté
discrètement l’achèvement de « La Déchéance d’un homme » d’Osamu Dazai qui a eu
lieu à la même date il y a soixante-dix ans.
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