jeudi 5 octobre 2017

''Le paysage que vous avez vu en rêve''

À l'aube, j'ai fait deux fois le même rêve. Dans mon rêve, j'ai vu quelqu'un qui me semblait être une de mes connaissances, et je l'ai suivie.
Elle paraissait consciente de ma présence : Elle me regardait de temps en temps du coin de l’œil mais elle n'a jamais ralenti son pas.
Bien que la ville ait été animée peu de temps auparavant, j'étais maintenant sur un chemin désert qui côtoyait un rail. À ma gauche, il y avait ce rail et une grille. Devant moi, je voyais un autopont semblable à une passerelle, et au-delà, un fil aérien.
Cette personne a traversé cet autopont. J'ai ensuite découvert qu'un cimetière abandonné s'étendait de l'autre côté du rail.
Elle ne se retournait plus. J'avais peur mais je n'ai pas pu arrêter de la suivre. Tout à coup, le cimetière s'est dissipé et un champ de neige est apparu. Tandis qu'elle marchait comme tout à l'heure, je ne pouvais pas garder l'équilibre dans la neige. Au final, je me suis retrouvée toute seule.

Je me suis réveillée à ce moment-là. Toutefois je me suis vite rendormie. J'étais de nouveau dans ce rêve mais cette fois, je devais recommencer depuis le cimetière. J'ai crié à la personne qui marchait devant moi qu'il ne fallait pas y aller mais en vain.
Lorsque je me suis réveillée une deuxième fois, étant donné que ce rêve était trop étrange et quelque peu inquiétant, je l'ai noté dans un cahier.

Deux semaines après ce rêve, je me suis baladée avec un ami. C'était la première fois que je marchais sur le chemin à côté du rail qui allait de Shibuya à Ebisu. Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que ce paysage ressemblait trop à mon rêve : À gauche s'allongeait la ligne Yamanote, devant moi, il y avait un autopont ressemblant à une passerelle, et au-delà, je voyais le fil aérien de la ligne Tôyoko.
J’ai commencé à m’inquiéter. J'ai dit à mon ami :

« J'ai déjà vu ce paysage dans un rêve.
- Tu t'inquiètes pour rien. », m'a-t-il dit.

À ce moment-là, nous avons aperçu une affiche collée sur un poteau électrique (ou un distributeur automatique, je ne me souviens plus) et nous avons poussé des cris.
Dessus, on pouvait lire une seule phrase écrite d'une belle main :

 « Le paysage que vous avez vu en rêve. »

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