Comme
le Patio est toujours bloqué, le partiel de littérature générale et comparée a
eu lieu à l’Institut de Botanique. Avant d’y aller, je l’ai cherché sur Google
Map et j’ai appris qu’il se trouvait juste derrière le musée zoologique. Je suis
descendu à l’arrêt Université. Je suis entré dans le jardin botanique,
toutefois je n’arrivais pas à trouver l’Institut de Botanique. Pendant que je
regardais alentour comme un extraterrestre qui vient de faire un atterrissage
forcé sur la terre, deux filles inconnues sont passées à côté de moi. Elles n’étaient
pas dans ma classe, mais j’ai décidé de les suivre parce que leurs longs cheveux flottant dans le vent semblaient me dire ''Suivez-nous !''. Au bout de quelques
minutes, elles sont entrées dans un bâtiment en béton sur lequel il était écrit
‘’L’Institut de Botanique’’.
L’épreuve
n’était ni facile ni difficile. Mais je n’ai pas pu répondre aux premières
questions. Je n’ai particulièrement pas compris la question suivante : «
Pourquoi y a-t-il deux récits de la création de l’être humain dans la Genèse ?
», quelque chose de ce genre. J’ai appris pour la première fois qu’il y avait
deux récits de la création dans la Genèse. Je suis devenu un petit peu plus
savant. Merci.
Ce
matin, quand j’ai appris que le Portique avait été débloqué, j’étais déçu. Ce n’est
pas parce que je ne voulais pas aller en cours, mais c’est parce que le cours
qui aurait dû avoir lieu sur la pelouse aujourd’hui, celui dont j’ai parlé
hier, se donne normalement dans le Portique. Donc, si le Portique était ouvert,
il n’y avait plus aucune raison de faire ce dernier cours à l’extérieur. J’ai
remarqué que les grévistes ne bloquent pas les bâtiments quand je le souhaite,
et qu’ils les libèrent quand je ne le veux pas. (Référence : le journal du 19 avril)
Cependant,
quand j’arrivais au Portique avec un peu de retard, j’ai vu mon professeur et
mes camarades sortir du bâtiment. Je me suis demandé pourquoi ils sortaient
alors que le Portique était ouvert. On m’a dit qu’il y avait un examen dans la
salle que l’on utilise d’habitude et que le professeur avait décidé de faire cours
sur la pelouse. Mon souhait était exaucé. Nous nous sommes assis sur un banc.
Les rayons du soleil étaient forts, mais le vent sec du début de l’été était
agréable. Ainsi, la première
et (peut-être) la dernière classe sous le ciel bleu a eu lieu à l'ombre d’un
arbre, dans un parfum d’herbe.
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