vendredi 20 avril 2018

J'ai traversé des océans de tristesse


 Comme le Patio est toujours bloqué, le partiel de littérature générale et comparée a eu lieu à l’Institut de Botanique. Avant d’y aller, je l’ai cherché sur Google Map et j’ai appris qu’il se trouvait juste derrière le musée zoologique. Je suis descendu à l’arrêt Université. Je suis entré dans le jardin botanique, toutefois je n’arrivais pas à trouver l’Institut de Botanique. Pendant que je regardais alentour comme un extraterrestre qui vient de faire un atterrissage forcé sur la terre, deux filles inconnues sont passées à côté de moi. Elles n’étaient pas dans ma classe, mais j’ai décidé de les suivre parce que leurs longs cheveux flottant dans le vent semblaient me dire ''Suivez-nous !''. Au bout de quelques minutes, elles sont entrées dans un bâtiment en béton sur lequel il était écrit ‘’L’Institut de Botanique’’.

 L’épreuve n’était ni facile ni difficile. Mais je n’ai pas pu répondre aux premières questions. Je n’ai particulièrement pas compris la question suivante : « Pourquoi y a-t-il deux récits de la création de l’être humain dans la Genèse ? », quelque chose de ce genre. J’ai appris pour la première fois qu’il y avait deux récits de la création dans la Genèse. Je suis devenu un petit peu plus savant. Merci.

 Ce matin, quand j’ai appris que le Portique avait été débloqué, j’étais déçu. Ce n’est pas parce que je ne voulais pas aller en cours, mais c’est parce que le cours qui aurait dû avoir lieu sur la pelouse aujourd’hui, celui dont j’ai parlé hier, se donne normalement dans le Portique. Donc, si le Portique était ouvert, il n’y avait plus aucune raison de faire ce dernier cours à l’extérieur. J’ai remarqué que les grévistes ne bloquent pas les bâtiments quand je le souhaite, et qu’ils les libèrent quand je ne le veux pas. (Référence : le journal du 19 avril)

 Cependant, quand j’arrivais au Portique avec un peu de retard, j’ai vu mon professeur et mes camarades sortir du bâtiment. Je me suis demandé pourquoi ils sortaient alors que le Portique était ouvert. On m’a dit qu’il y avait un examen dans la salle que l’on utilise d’habitude et que le professeur avait décidé de faire cours sur la pelouse. Mon souhait était exaucé. Nous nous sommes assis sur un banc. Les rayons du soleil étaient forts, mais le vent sec du début de l’été était agréable. Ainsi, la première et (peut-être) la dernière classe sous le ciel bleu a eu lieu à l'ombre d’un arbre, dans un parfum d’herbe.

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