Aujourd’hui, j’ai fait mon exposé dans le bureau d’un
professeur. Je suis arrivé plus tôt que l’heure prévue pour ne pas être en
retard. La porte du bureau était laissée ouverte. Il m’a dit que je pouvais
entrer car la personne qui était censée faire son exposé avant moi n’était pas
venue.
Son bureau était propre et sobre comme le cabinet d'un dentiste.
Il y avait juste une table, une cafetière et quelques livres sur la table.
L'affiche d'un film de Pasolini était collé au mur mais rien de plus. Il n’y
avait même pas d’étagère. Comme j’avais imaginé une pièce remplie de livres, de
collections d’insectes et de DVD, j’ai été un peu déconcerté.
Après avoir
échangé quelques propos avec ce professeur, j’ai présenté mon exposé. Ce n’est
pas compliqué. J’ai juste lu à haute voix un manuscrit que j’avais préparé à
l’avance. Mais quand j’étais en première année, une prof nous avait imposé un «
examen oral traditionnel », c’est-à-dire qu'il nous était interdit de préparer
des manuscrits, et nous devions improviser nos exposés pendant une heure. Mon
exposé de ce moment-là était court et maladroit, mais je n’ai pas eu de note
catastrophique.
Mon exposé
s’est terminé au bout de vingt minutes. Le professeur m’a dit que c’était bien
(pourtant j’ai l’impression qu’il dit ça à tout le monde). Quant à moi, je regrettais
d’avoir si mal prononcé le mot ‘’inhumain’’ qu’il n’avait pas compris. Avec
d’autres professeurs, on présente un exposé, et c’est fini. Toutefois, ce
professeur nous pose toujours plusieurs questions après l’exposé. Il m’a
interrogé sur plusieurs points. J’ai eu l’impression d’être devenu un
prisonnier de guerre qui subissait un interrogatoire. J’ai fait de mon mieux
pour répondre à ses questions, pourtant je ne sais pas si mes réponses étaient
justes.
Nous avons
ensuite parlé de cinéma, ce qui n’avait rien à voir avec mon exposé. Je lui ai
dit que je connaissais un peu les réalisateurs dont il a parlé pendant le cours
tels que Rossellini, Pasolini, Wim Wenders etc. L’air content, il m’a dit que
les étudiants qui connaissent Rossellini sont rares. En effet, sauf que moi,
j’étais vraiment passionné du cinéma européen des années soixante quand j’étais
adolescent.
J’ai
l’impression que mon exposé s’est déroulé sans problème. Le professeur avait
aussi l’air plutôt satisfait. Mais je ne sais pas s’il me donnera une bonne
note.
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