Un jour, durant
le cours d’anglais, Willy nous a montré une photo d’un bus à impériale rouge,
l’un des symboles les plus connus de Londres. Il nous a demandé comment cela s’appelait
en anglais. Quelques demoiselles ont suggéré des réponses, mais aucune n'avait
la bonne.
Je savais que ‘’bus
à impériale’’ s’appelait ‘’double-decker bus’’ en anglais, parce que quand
j’étais adolescent, j’écoutais ‘’There Is A Light That Never Goes Out’’ des
Smiths jusqu’à ce que je sache toutes les paroles par cœur.
Morrissey a chanté encore et encore pour satisfaire ma frustration perdue.
« And if a double-decker busCrashes into usTo die by your sideIs such a heavenly way to die. »
Ce n’est donc pas un bus ordinaire. Il faut que ce
soit un bus à impériale (double-decker bus). Je pense que si c’était un bus
ordinaire, l’impact de cette chanson serait plus faible. Quand on entend « And
if a double-decker bus craches into us… », l’image d’un bus à impériale rouge,
qui écrase deux hommes (parce que Morrissey est gay) nous vient tout de suite à
l’esprit.
Gamin à l’esprit
tordu que j’étais, je préférais écouter du rock anglais qui n'est pas de ma
génération : les Smiths, les Cure, Joy Divison, New Order, Radiohead, Sex
Pistols etc. ‘’The Best of Joy Division’’ et ‘’Kid A’’ de Radiohead étaient mes
albums préférés. Je les ai repassés d’innombrables fois, avec mon walkman de
Sony, la chaine stéréo dans ma chambre et mon premier i-pod.
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