dimanche 5 novembre 2017

Setting Free The Bears



 Je lisais ‘’Setting Free The Bears’’ jusqu’à l’aube. C’est le premier livre qu’a écrit John Irving. Il a été publié en 1968. Irving est américain, mais l’histoire se passe en Autriche. Apparemment, il aurait écrit ce récit après avoir séjourné à Vienne.

 Je le lis en anglais. Honnêtement, ce livre n’est pas très facile à lire. Je ne comprends qu’environ soixante-dix ou quatre-vingts pour-cent de ce qui est écrit. Je rencontre souvent des mots qui ne se trouvent pas dans mon dictionnaire. Par exemple, l’un des personnages principaux, Siggy dit souvent ‘’Frot !’’. Je comprends vaguement que c’est une sorte d’apostrophe qui n’a pas beaucoup de sens, mais je ne sais pas que cela veut dire exactement. Dans ‘’Great Gatsby (Gastby le magnifique)’’ de Scott Fitzgerald, Gatsby dit souvent ‘’Old sport’’ quand il adresse la parole à Nick Carraway. Je ne comprends pas le sens de ce mot, mais on comprend facilement que c’est aussi une manière d'interpeller quelqu’un de familier.
'Setting Free The Bears (Liberté pour les ours !)’’ est un livre qui date, quand même. ‘’Gastby le magnifique’’ encore plus. La langue évolue avec le temps. Certains mots argotiques sont perdus et oubliés.

 Cependant, cette difficulté linguistique ne m’empêche pas de suivre l’histoire. Je ne l’ai pas encore terminé, mais c’est l’un des livres les plus intéressants que j’aie lus cette année. Siggy est quelqu’un d’excentrique, presque fou. Quand le héros, Graff le rencontre pour la première fois dans le parc de mairie (Rathaus Park), il tient une salière, une bouteille de bière et un radis. Plus tard, ils rencontrent une fille grassouillette, Karlotta et une fille maigre, Wanga. Siggy met le bloomer (short-culotte) de Karlotta sur sa tête comme un chapeau et il danse.

D’un autre côté, l’histoire ne se résume pas à la simple aventure de ces deux garçons. Dans le chapitre II, Siggy raconte l’histoire de ses grands-parents et de ses parents en y mêlant la situation politique de leur époque (l’Anschluss, le Nazisme, la seconde guerre mondiale) en parallèle avec l’observation d’un zoo viennois dans lequel il s’introduit secrètement la nuit. Son objectif final est de libérer les animaux de ce zoo.

''A quelques pas de notre table sous son parasol Cinzano, un couple d'Ours des Andes à lunettes, espèce rarissime, était accroupi à l'étroit dans la chaleur de sa cage ; l'air nous rabattait son odeur forte. C'étaient "des ours de dessins animés", disait le panneau. Ils avaient une tête à s'être fait expulser de l'Equateur pour cause de ridicule.''

 Ces ours seront-ils finalement émancipés ? Il faudrait lire ce roman si vous voulez le savoir.

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