Aujourd’hui, j’ai regardé «
Le Retour des morts-vivants » sous prétexte d’apprendre l’anglais. Évidemment,
je l’ai regardé pendant la journée parce que ça fait trop peur la nuit.
L’intrigue
est la suivante : deux employés d’une société de fourniture médicale, Freddy et
Frank, tapent par curiosité un récipient dans lequel se trouve un zombie
endormi, ce qui fait jaillir d’un gaz toxique qui réanime les morts. Un cadavre
conservé dans cette entreprise se met à crier et à s’agiter violemment. «
Détruis le cerveau ! C’était comme ça dans le film ! », dit Frank et ils
réussissent à fendre le cerveau du cadavre avec une pioche, mais le zombie
n’arrête pas de bouger ! Afin de cacher ce scandale, avec le PDG de la société,
ils se rendent au crématorium pour incinérer le cadavre. Le zombie est
finalement incinéré, mais c’est là que l’histoire commence. Une fumée contenant
le gaz sort de la cheminée et la pluie la fait pénétrer dans la terre du
cimetière. Des centaines de zombies commencent à ramper sur le sol. À ce
moment-là, Freddy et Frank qui ont absorbé du gaz deviennent de plus en plus
malades et bizarres……
J’ai
l’impression que beaucoup de films des années quatre-vingt sont traumatisants.
« Suspiria » d’Argento (très beau film), « La Mouche » de Cronnenberg (je l’ai
regardé à la télé la nuit quand j’allais au collège. J’ai regretté), « La Chose
» de John Carpenter. Le premier « Jeu d’enfant » est sorti aussi dans les années
quatre-vingt (le deuxième ou le troisième était si grotesque que j’ai failli
vomir). « L’Exorciste »…c’est un peu plus vieux. « Le Retour des morts-vivants
» n’est pas un film d’horreur si terrifiant. Il y a des scènes grotesques, mais
il est comique et surtout très divertissant. Comme c’est un film qui fait
perdre l’appétit, on pourra sans doute perdre du poids si on le regarde tous
les jours.
Le soir, j’ai regardé « Au loin s’en vont les nuages » de l’un de mes cinéastes préférés, Aki Kaurimaki pour effacer l’arrière-goût de ce film d’horreur. Les personnages des films de Kaurismaki se trouvent souvent dans une situation difficile. Dans cette œuvre, le marié, plus très jeune, Ilona (Kati Outinen) et Lauri (Kari Väänänen) perdent leur travail et deviennent chômeurs. Ils essaient de trouver un nouvel emploi, mais en vain. Ilona commence finalement à travailler dans un restaurant tenu par un homme suspect. Finalement, ils sont expulsés de leur appartement. Il y a toujours un peu de tristesse dans les œuvres de Kaurismaki, mais ses films ne semblent pas très sombres grâce à leur atmosphère mystérieusement chaleureuse. Dans ce film, le mari n’oublie pas d’apporter un bouquet de fleurs à sa femme, même s’ils sont pauvres.
Je
trouve toujours que la cuisine dans les films de Kaurismaki a l’air bonne. Ce
ne sont pas des repas copieux, ils sont même frugaux. Dans un autre film, Matti
Pellonpää fait cuire du saumon avec un œuf. Dans « L’Homme sans passé », le
héros, un homme amnésique fait une sorte de soupe avec une boîte de lentilles
et j'avais envie qu’il m’offre de la partager avec lui.
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