mercredi 1 août 2018

Les livres en japonais


 J’ai déjà fini les trois livres en japonais que j’avais achetés pour lire dans l’avion. Je suis donc allé à la plus grande librairie de Sapporo, Junkudô (il y en a aussi une à Paris) et cette fois j’en ai acheté une dizaine. D’ordinaire, je ne lis pas beaucoup en japonais, mais parfois j’ai envie de lire dans ma langue maternelle sans consulter de dictionnaire. Il n’y a pratiquement pas de librairie qui offre des livres en japonais en France, toutefois on peut acheter sur Amazon. Cependant, en l’occurrence, il faut payer par exemple dix euros de frais de livraison pour un livre de trois euros. Comme je ne rentrerai probablement pas au Japon l’an prochain, c’était l’occasion ou jamais. Les livres que j’ai choisis sont les suivants : trois romans et un essai de Yoko Ogawa, un essai d’une traductrice que je ne connaissais pas, Saeko Kishimoto, « Unbeaten Tracks in Japan » de la voyageuse anglaise du XIXème siècle, Isabella Bird, un carnet de voyage de Kôtaro Sawaki « Le train rapide de la nuit, la Turquie, la Grèce et la Méditerranée », deux romans de Kôbô Abe, « National Story Projet » de Paul Auster, « The Sterile Cuckoo » de John Nichols et « La gloire et l’échec des génies : vie des mathématiciens historiques » de Masahiko Fujiwara. J’ai également acheté deux manga, « MW » d’Osamu Tezuka et « Box » de Daijirô Moroboshi.  Il semble que presque tous ces livres ne soient pas traduits en français. Surtout les essais ont tendance à être négligés.
 Je n’étais pas allé dans cette librairie depuis longtemps. Depuis quelques années, j’achète souvent des livres sur Amazon. On clique sur un livre et on paie ; quelques jours plus tard, le livreur me le remet dans un carton d’Amazon. Si je regarde bien les critiques des consommateurs, il m’arrivera peut-être rarement d’être déçu par un livre. C’est pratique. En revanche, on n’a plus le plaisir de découvrir, voire même d’avoir le coup de foudre pour un livre. J’ai acheté « Unbeaten Tracks in Japan » d’Isabella Bird, parce que j’ai d’abord été attiré par son nom sur un volume qui était discrètement posé sur un rayon. Ce nom me fait penser à un personnage de l’univers de Kenji Miyazawa. D’ailleurs, son nom de famille est « Bird », ce qui signifie « oiseau ». J’ignore si c’était son vrai nom, mais il semble que cette Anglaise, née en 1831 et morte en 1904 ait été une grande voyageuse. J’ai l’impression que son nom résume bien sa vie, car elle a volé entre différents continents comme un oiseau.

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