J’ai déjà fini les trois livres en
japonais que j’avais achetés pour lire dans l’avion. Je suis donc allé à la
plus grande librairie de Sapporo, Junkudô (il y en a aussi une à Paris) et
cette fois j’en ai acheté une dizaine. D’ordinaire, je ne lis pas beaucoup en
japonais, mais parfois j’ai envie de lire dans ma langue maternelle sans
consulter de dictionnaire. Il n’y a pratiquement pas de librairie qui offre des
livres en japonais en France, toutefois on peut acheter sur Amazon. Cependant, en l’occurrence, il faut payer par exemple dix euros de frais de livraison pour un
livre de trois euros. Comme je ne rentrerai probablement pas au Japon l’an
prochain, c’était l’occasion ou jamais. Les livres que j’ai choisis sont les
suivants : trois romans et un essai de Yoko Ogawa, un essai d’une traductrice
que je ne connaissais pas, Saeko Kishimoto, « Unbeaten Tracks in Japan » de la
voyageuse anglaise du XIXème siècle, Isabella Bird, un carnet de voyage de
Kôtaro Sawaki « Le train rapide de la nuit, la Turquie, la Grèce et la
Méditerranée », deux romans de Kôbô Abe, « National Story Projet » de Paul
Auster, « The Sterile Cuckoo » de John Nichols et « La gloire et l’échec des
génies : vie des mathématiciens historiques » de Masahiko Fujiwara. J’ai également
acheté deux manga, « MW » d’Osamu Tezuka et « Box » de
Daijirô Moroboshi. Il semble que presque
tous ces livres ne soient pas traduits en français. Surtout les essais ont
tendance à être négligés.
Je n’étais pas allé dans cette
librairie depuis longtemps. Depuis quelques années, j’achète souvent des livres
sur Amazon. On clique sur un livre et on paie ; quelques jours plus tard, le
livreur me le remet dans un carton d’Amazon. Si je regarde bien les critiques
des consommateurs, il m’arrivera peut-être rarement d’être déçu par un livre.
C’est pratique. En revanche, on n’a plus le plaisir de découvrir, voire même d’avoir
le coup de foudre pour un livre. J’ai acheté « Unbeaten Tracks in Japan »
d’Isabella Bird, parce que j’ai d’abord été attiré par son nom sur un volume
qui était discrètement posé sur un rayon. Ce nom me fait penser à un personnage
de l’univers de Kenji Miyazawa. D’ailleurs, son nom de famille est « Bird », ce
qui signifie « oiseau ». J’ignore si c’était son vrai nom, mais il semble que
cette Anglaise, née en 1831 et morte en 1904 ait été une grande voyageuse. J’ai l’impression que son nom résume bien sa vie, car elle a volé entre différents
continents comme un oiseau.
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