vendredi 9 mars 2018

La chanson d'amour d'hier soir n'est qu'un mensonge.


 Le résultat du petit test que j'ai fait pendant un cours était catastrophique. Vous comprendrez combien la note était basse, si je vous dis que c’est plus rapide de partir de zéro. Il y a un roman de Ryû Murakami intitulé « Bleu presque transparent ». Les mots « Copie presque zéro » ont traversé mon esprit.
 Pourtant le test était facile. Il n’y avait que quelques petites questions très simples. J’ai fait beaucoup d’erreurs car je n’avais pas retenu les noms des personnages, et que c’était le matin.

 Il faut avouer que J’aime de moins en moins la littérature française. Je pense que les professeurs de littérature française sont trop sévères. Ils considèrent intolérable la moindre petite erreur. Par exemple, si j’oubliais d’accorder un complètement d’objet direct avec un verbe, ils me traiteraient comme si j’étais un dictateur qui a massacré un million de personnes ou un meurtrier qui a tué et violé mille femmes.

 Un jour, quelqu’un frappera à la porte de ma chambre. Je l’ouvrirai. Sur le seuil, se tiendront des professeurs de littérature française. En me montrant un mandat d’arrêt, ils me diront : « Monsieur A. Vous êtes soupçonné d’avoir oublié de mettre le pluriel au mot ‘’supplication’’. On vous arrête ». Je leur résisterai en vain, et ils me passeront les menottes. Au procès, le juge, le procureur, les jurés seront tous des professeurs de littérature française et mon avocat sera un réfugié arabe qui ne sait pas parler français. Le procureur m’accusera d’avoir oublié de mettre un ''s'' au pluriel du mot ‘’supplication’’. Les auditeurs crieront que c’est une faute grave qu’aucun acte ne pourrait réparer. Ils décidéront unanimement « La mort ! La mort ! La mort ! » comme les citoyens français criaient à Louis XVI lors de la Révolution française.

 Avant j’ai dédié un poème intitulé « Je ne pardonnerai jamais » à un professeur que je n’aimais pas. Le voici :

‘’Je ne pardonnerai jamais

Toi qui n’arrêtes pas ce cours ennuyeux

Je ne pardonnerai jamais

Toi qui m’a donné la note de sept.

Je ne te pardonnerai jamais

Chaque semaine, je dois me lever tôt

Pour voir ton sourire bête

Qui me donne envie de mourir

Je ne te pardonnerai jamais

Toi qui as choisi des livres ennuyeux

La notice du micro-onde est encore mieux

Car il n'y a pas de métaphore médiocre

Qui donne envie de se cacher les yeux’’

 Mais j’aime bien le professeur de ce cours. C’est quelqu’un de sympathique et son cours est solidement construit. J’admets donc que ce résultat navrant est dû à mon inattention, et cette fois-ci, je ne compose aucun poème. 

 Une chose intéressante qui a eu lieu récemment : Des plombiers sont venus dans ma résidence pour réparer des tuyaux. (À cause de cela, l’eau a été coupée pendant la journée). Et depuis cette ‘’réparation’’, l’eau ne coule plus dans l'une des toilettes, ni dans la douche de mon étage (la douche a même eu une fuite d'eau !), alors qu'il n'y avait aucun problème avant leur passage. Sont-ils venus pour tout casser ?

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