Aujourd’hui je suis allé au
colloque de Yukio Mishima qui a eu lieu au palais universitaire. C’était
l’ouverture du colloque, et de plus, l’auteur de la thèse que j’ai traduite avec
un ami allait y faire une communication. Quand le tour de cette conférencière
est venu, je l'ai écoutée en lisant notre traduction qui était distribuée dans
la salle. Elle avait déjà dû être vérifiée par des professeurs du département
de japonais, mais j’étais inquiet car je craignais d'avoir fait des erreurs.
Pendant
la pause, nous avons parlé avec cette professeure de la littérature japonaise
classique. C’était quelqu’un de très courtois et gentil. Elle nous a offert
deux boîtes de chocolat. Elle m’a dit que ce colloque serait publié comme un
livre. Puisque je ne suis qu’un traducteur, mon nom ne paraîtra peut-être nulle
part. Toutefois, c’est la première fois qu’une traduction que j’ai effectuée est adaptée en livre. Je m’étais demandé si une personne comme moi sans expérience
était vraiment apte à traduire une thèse d’une professeure de
l’université, mais en tous cas c’était une expérience enrichissante.
Le
problème, c’est que je n'ai pas trouvé le temps de lui demander mon
salaire. Comment m’en sortirai-je ? La main sur le ventre, lui dirai-je : « Ah,
j’ai faim. Je n’ai rien mangé depuis trois jours » ?
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