C’était le dernier roman de
l’écrivain et historien italien Umberto Eco et le premier que j’aie lu de lui.
Le titre ‘’Numéro zéro’’ désigne la ‘’maquette’’
d’un journal avant sa parution officielle. À la demande d’un magnat mystérieux,
plusieurs personnes, les ‘’perdants’’ selon le terme employé dans le livre, sont
réunies pour créer un nouveau journal ‘’Domani’’(demain). Les principaux
personnages sont les suivants : le rédacteur en chef, Simei. L’écrivain raté, ancien
traducteur d’allemand, Colonna, qui est aussi le narrateur de ce livre. Maia, une
jeune femme de 28 ans, ‘’presque licenciée en lettres’’ que l’on soupçonne
d’être ‘’autiste’’. Braggadocio, un excentrique obsédé par la théorie du
complot selon laquelle ce n'est pas Mussolini qui été fusillé en 1945, mais son
sosie, et le Duce s’est enfui quelque part, peut-être en Argentine.
Ce n’est pas un livre ennuyeux, il
est plutôt intéressant. Déjà l’intrigue est palpitante avec des personnages
excentriques comme Simei, Maia, Braggadocio. J’ai beaucoup aimé l’humour de
l’auteur et plusieurs passages m’ont fait sourire. Cependant j’ai personnellement
eu l’impression que l’histoire n’est pas assez exploitée. Beaucoup de parties
sont consacrées aux théories du complot que raconte Braggadocio, de telle sorte
que cela donne l’impression qu’il s’agit d'une encyclopédie des idées
complotistes.
Certes, j'ai bien aimé ce roman, mais
c'était un peu comme un menu sans plat de résistance. L'apéritif était bon,
l'entrée était excellente, et tandis que j'attendais le plat de résistance, le
dîner a pris fin. Je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais dû commencer par
« Le Nom de la rose » ou « Le Cimetière de Prague ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire