samedi 31 mars 2018

''Numéro zéro'' Umberto Eco



 C’était le dernier roman de l’écrivain et historien italien Umberto Eco et le premier que j’aie lu de lui.

 Le titre ‘’Numéro zéro’’ désigne la ‘’maquette’’ d’un journal avant sa parution officielle. À la demande d’un magnat mystérieux, plusieurs personnes, les ‘’perdants’’ selon le terme employé dans le livre, sont réunies pour créer un nouveau journal ‘’Domani’’(demain). Les principaux personnages sont les suivants : le rédacteur en chef, Simei. L’écrivain raté, ancien traducteur d’allemand, Colonna, qui est aussi le narrateur de ce livre. Maia, une jeune femme de 28 ans, ‘’presque licenciée en lettres’’ que l’on soupçonne d’être ‘’autiste’’. Braggadocio, un excentrique obsédé par la théorie du complot selon laquelle ce n'est pas Mussolini qui été fusillé en 1945, mais son sosie, et le Duce s’est enfui quelque part, peut-être en Argentine.

 Ce n’est pas un livre ennuyeux, il est plutôt intéressant. Déjà l’intrigue est palpitante avec des personnages excentriques comme Simei, Maia, Braggadocio. J’ai beaucoup aimé l’humour de l’auteur et plusieurs passages m’ont fait sourire. Cependant j’ai personnellement eu l’impression que l’histoire n’est pas assez exploitée. Beaucoup de parties sont consacrées aux théories du complot que raconte Braggadocio, de telle sorte que cela donne l’impression qu’il s’agit d'une encyclopédie des idées complotistes.

 Certes, j'ai bien aimé ce roman, mais c'était un peu comme un menu sans plat de résistance. L'apéritif était bon, l'entrée était excellente, et tandis que j'attendais le plat de résistance, le dîner a pris fin. Je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais dû commencer par « Le Nom de la rose » ou « Le Cimetière de Prague ».

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